mercredi 13 mars 2013

Euthanasie, suicide assisté, avortement préventif... Et la Vie?

TO KILL, OR NOT TO KILL?
Euthanasie et suicide assisté des malades, avortements «préventifs» des pauvres ou à risque de maladies, ce sont les enjeux avec lesquels le Québec jongle, d'une seule main et d'un seul côté du cerveau avec ses «spécialistes» en vase clos. 

Stephen Hawking aux Simpson
Crédits Image : The Simpsons
En réfléchissant sur quelques anciens billets publiés sur ce blog, j'ai ressorti celui qui parle de dépistage de trisomie 21 chez le fœtus (et d'autres maladies). De là, j'ai voulu savoir de quelle maladie dégénérative est atteint l'astrophysicien de renommée internationale, Stephen HAWKING. Mais ce qui a le plus retenu mon attention sur son blog, c'est la section photos (images) de HAWKING, révélant qu'il s'est marié alors que déjà malade et qu'il a eu des enfants. De quoi choquer les consultants en idéologies et ingénierie sociale du Québec, derrière les consultations publiques des dernières années. Pour ma part, je l'avais toujours présumé célibataire.

Dans une section de son blog, HAWKING répond à la question fréquemment posée sur le fait de la condition de vivre avec une maladie dégénérative comme la sienne (diagnostiquée à l'âge de 21 ans). Voici la conclusion de son témoignage au sujet de vivre avec sa maladie (traduction en note de bas de page à la suite de l'article).
Stephen Hawking et Jane Wilde
«I have had motor neurone disease for practically all my adult life. Yet it has not prevented me from having a very attractive family, and being successful in my work. This is thanks to the help I have received from Jane, my children, and a large number of other people and organisations. I have been  lucky, that my condition has progressed more slowly than is often the case. But it shows that  one need not lose hope» (1).

À la question de savoir si sa vie a été entravée sérieusement par sa maladie diagnostiquée dès l'âge de 21 ans, HAWKING répond encore de la façon dont on ne s'y attendrait pas (traduction en note de bas de page à la suite de l'article):

«I am quite often asked: How do you feel about having ALS? The answer is, not a lot. I try to lead as normal a life as possible, and not think about my condition, or regret the things it prevents me from doing, which are not that many» (2).
La plupart d'entre nous, regardant une personne dans sa condition, pensons: «je ne serais jamais capable». Pourtant, sa réponse prouve exactement ce que disent les médecins travaillant auprès des malades chroniques, des personnes atteintes d'une maladie dégénérescente ou des mourants. Souvent, la souffrance ou l'inconfort qu'ils éprouvent de leur condition est moindre que ce que laisse transparaître leur image. Pour cette raison, le Québec doit éviter de tomber dans le piège de privilégier l'imposition de la stérilisation, la mort préventive (avortement et avortement sélectif) et la mort comme solution aux revers de la vie (suicide assisté, euthanasie). Et il le peut, avec les avancées en médecine qui permettent le soulagement de la douleur, pour autant que le personnel médical accompagnant aient reçu la formation adéquate.

La photo du scientifique avec le président Barack Obama comporte en elle-même une double-contradiction

"To Kill, or not to kill?"
Première contradiction de la photo présidentielle: le président Obama a parmi ses priorités de faciliter l'avortement pour quelque raison que ce soit, ce qui peut inclure la sélection des naissances sur la base de critères économiques ou pour la carrière, donc élimination des pauvres ou potentiellement pauvres,  OU encore l'élimination des malades ou potentiels futurs malades (ce qu'il en résulte là où la pratique est répandue). Or Obama lui-même, né d'une famille précaire dont la mère et le père étaient étudiants universitaires, avait toutes les bonnes raisons de ne pas voir le jour. Pensez-y, selon la politique privilégiée par les démocrates, leur président aujourd'hui, aurait de fort risques de ne pas naître. Sur quelle base? C'est simple: grossesse accidentelle d'une étudiante + besoin de la carrière en premier et de s'établir socialement et financièrement. Tout était déjà là, à l'exception d'une chose : une politique extrêmement favorable ou même poussant à l'avortement pour quelque raison que ce soit.
Barack Obama imaginé (graphisme) en fœtus (yapasdPRESSE.blogspot.ca)

Deuxième contradiction de la photo avec Obama: sur la même base de réflexion (avortement préventif pour prévenir la pauvreté ou la maladie), le président reçoit le scientifique de réputation internationale, qui selon une même politique d'«ouverture» à la mort préventive et provoquée par avortement, pourrait désormais, être éliminé dès le sein maternel, s'il se pointait dans un utérus à notre époque, du moins dès que la science pourrait déceler le gêne ou marqueur d'une maladie future pour le fœtus Stephen. Un paradoxe de plus: la Science adjointe à une politique d'extrême-ouverture à l'avortement,pourrait donc empêcher un grand scientifique de naître.


Pensée : J'entends que Hawkins ne croit pas en D.ieu. Cependant, il semble que D.ieu ait cru en lui (3).

LIRE AUSSI:

Dépistage de trisomie 21 chez le fœtus : Eugénisme phase 1

(publication originale 16 juin 2010)
http://yapasdpresse.blogspot.ca/2010/06/depistage-de-trisomie-chez-le-ftus.html

Avortements au Québec; pas tous comptabilisés

LES CHIFFRES COMPLETS. LE SAVIEZ-VOUS? LE NOMBRE DES AVORTEMENTS DIFFUSÉS OFFICIELLEMENT, DANS LES MÉDIAS EST SOUS-ESTIMÉ de 3 à 10 pourcent. VOICI POURQUOI.
http://yapasdpresse.blogspot.ca/2012/09/avortements-au-quebec-pas-tous.html

L'autre destin : Barack Obama avorté 

(publication originale 27 NOV. 2011)

http://yapasdpresse.blogspot.ca/2011/11/lautre-destin-barack-obama-avorte.html


Euthanasie, esprit de Germania et la suite au Québec 

UN SOCIALISME EN MARCHE VERS LA STÉRILISATION 

(publication originale 24 février 2013)

1.  Stephen Hawking explique (traduction libre):
«J'ai été atteint d'une maladie neuromotrice pour pratiquement toute ma vie adulte. Toutefois cela ne m'a pas empêchée d'avoir une famille charmante, ni de réussir dans mon travail. Ceci, en toute reconnaissance de l'aide que j'ai reçu de Jane, de mes enfants, et d'un grand nombre de personnes et organisations. J'ai eu la chance du fait que ma condition a progressé plus lentement que c'est souvent le cas. Mais cela démontre que chacun ne doit pas perdre espoir». 
Page consultée le 12 mars 2013.

2.  Stephen Hawking répond (traduction libre):
«Il m'est très souvent demandé: Comment est-ce, vivre avec l'ALS? La réponse est: pas si mal qu'il n'y parait. J'essaie de vivre la vie la plus normale possible et de ne pas penser à propos de ma condition, et de ne pas regretter les choses que cela m'empêche de faire, qui ne sont pas si nombreuses que cela».

Page consultée le 12 mars 2013.


3.  HAWKINS ne fait pas que de la science. Ses derniers écrits, conférences et films révèlent aussi des présupposés philosophiques. Ils prennent pour acquis un univers de lois et conditions constantes; une forme de permanence. Il prétend parler au nom du passé et même du futur. Déplaçons-nous pour un instant dans le domaine de l'apparition de la vie (selon la même logique). Selon les nouvelles connaissances de la vie, la petite cellule simple à la base de la vie terrestre n'existe pas. Chaque cellule vivante ou être unicellulaire (ex. un amibe) est éminemment complexe dans sa structure et son CODE; du code, donc de la codification ORDONNÉE. L'ADN contient les lignes d'un programme qui prédétermine le développement d'un être vivant, en stockant un grand nombre d'informations sur ce qu'il sera. C'est le manuel de construction d'un LEGO vivant. Même les virus sont capables d'apprendre, de se modifier, de se déguiser et même de se cacher, comme le VIH. La croyance dans la «petite cellule primaire» simple à l'origine de la vie, telle qu'elle était encore véhiculée de bonne foi il y a 50 ans (de mauvaise foi aujourd'hui), relève d'une autre époque où la science observait la vie dans le mode macro, avec une loupe ou un microscope. À l'ère de la génétique et de la biochimie et d'une meilleure compréhension de la complexité du code génétique, croire dans la «petite cellule primaire» simple, c'est comme croire qu'un homme peut atteindre la Lune en grimpant des échelles mises bout à bout. Dans ce qui suit, vous trouvez du CODE. Or ce CODE qui prédétermine l'affichage d'une image sur cette page, est beaucoup plus simple que l'ADN qui prédétermine l'être que deviendra un ovule fécondé.

Il s'agit dans ce qui suit, d'un code placé dans cette page. Beaucoup plus simple que le CODE de l'ADN qui dira à un être vivant comment se construire, le code qui suit na pourtant pas eu une création spontanée. Il  pointe vers l'image de HAWKING en version Les Simpson (The Simpsons) et dit à l'informatique, comment l'image doit s'afficher dans la page. Or le CODE de l'ADN à la base de la construction de votre corps et de votre caractère ou personnalité, était beaucoup plus complexe que ceci :
(CODE du lien + comment afficher l'image des Simpson dans la page)
Résultat, Le code précédent donnera ceci:

Or, le CODE d'ADN est beaucoup plus complexe et définit même des traits innés (personnalité avant influence de l'environnement familial et culturel, certaines prédispositions naturelles comme les talents musicaux,  la capacité d'apprendre, la sorte d'intelligence -à distinguer de la connaissance-, les prédispositions athlétiques, intellectuelles ou manuelles, etc.).