mardi 1 mars 2016

Mini essai: Le féminisme québécois s'adaptera ou s'éteindra

01 mars 2016 - En ouvrant la voie, il fallait passer par un féminisme expérimental. Mais le féminisme de tranchées résultant a eu aussi des effets pervers. Et en s'accrochant au modèle hérité, le féminisme québécois hargneux se prive de la nécessité de se refondre. Pourquoi? Parce qu'il fait autant de victimes chez les femmes que chez les hommes (ex. économiquement), les deux vivant généralement en couple.


(texte entièrement refondu: 4 mars 2016)
Chaque chemin social ou politique non franchi auparavant est un chemin expérimental. Le féminisme moderne en fait partie. Et chaque modèle (système) hérité d'une approche essai-erreur se doit de s'auto-corriger, sous peine d'être délaissé. De plus, les réalités changent, ce qui fait que même les meilleurs systèmes doivent être refondus ou rénovés, parfois carrément reconstruits.

Ce féminisme sera appelé à s'adapter ou à s'éteindre avec la génération qui l'a vu naître. 


La nouvelle ministre de la condition féminine du Québec, Lise Thériault, cause tout un émoi en se disant  plus égalitaire que féministe.

Lise THERIAULT - Assemblée nationale du Québec

L'étonnement rencontré chez les défenseurs de la position «guerre de tranchées» (femmes contre hommes) étonne, car le féminisme sous cette forme ne répond pas aux besoins. Il a eu ses gains, mais aussi ses effets pervers, comme faire des victimes économiques chez les femmes et les enfants. De plus, il ne sait même pas discerner et dénoncer les oppresseurs des femmes lorsque l'oppression est opérée sous un couvert culturel. Lise Payette incarne ce féminisme qui vieillit mal et qui pourrait vouloir davantage conserver ses postes de direction d'organismes subventionnés, au détriment des enjeux plus grands.

Lise PAYETTE


Pourquoi commence-t-on au Québec à remettre en question, Ô sacrilège, le féminisme dans sa forme «guerre de tranchées» héritée des années '60-'70?