dimanche 20 mars 2011

Comment résoudre le problème du vieillissement et du régime de retraite de la RRQ

Que faire pour contrer le vieillissement de la population au Québec? La génération Y ainsi que les actuels étudiants s'inquiètent. Voici plus ou moins leur propos, devant la Régie des rentes du Québec (programme public) laquelle devra hausser encore les contributions des travailleurs, alors que l'on paie  autour de 4 pourcent (correction) de nos revenus bruts au dit programme : «Qui va payer nos pensions à nous?»; «Qui va soutenir nos programmes sociaux?». Les étudiants, eux, sont presqu'au sens littéral au bord de la poursuite légale contre leurs aînés.
(dernière mise à jour : mardi 29 mars 2011)

Avez-vous remarqué quelque chose? Réfléchissez-y pendant une minute... C'est que la question étant mal posée, la réponse risque de l'être aussi. 

Le problème n'est pas le vieillissement de la population

La problématique (mal posée) n'est pas le "vieillissement de la population"; tournure qui semble vouloir masquer un problème social bien réel.

dimanche 13 mars 2011

Le consensus antichrétien dans les institutions publiques du Québec

Si vous pensez que le Québec est essentiellement devenu non religieux, détrompez-vous. Le laïcisme apparent n'est qu'un passage pour plusieurs. Le Québec n'est pas principalement devenu areligieux, mais antichrétien. Il a récupéré les symboles et le vocabulaire du christianisme (ex. amour, anges, partage, pardon, prière, ...) mais il en a altéré le sens jusqu'à s'en lessiver.


(mise à jour : lundi 12 mars 2012 | révision grammaticale 30 mai 2014 | texte revu et augmenté 31 janvier 2015 | révision mineure  mars 2016)

Pour mieux comprendre l'apparence d'un consensus antichrétien actuel au sein de nos institutions publiques au Québec et pourquoi les disciplines des religions philosophiques orientales ayant pour base la réincarnation ou la loi du karma (et autres du genre) ont inversement accès au milieu de l'éducation dès le primaire, ainsi qu'aux locaux des écoles publiques et autres institutions publiques pour la tenue de leurs activité, il faut saisir le portrait spirituel et religieux en reconstruction ici depuis la seconde moitié des années 1960.


Sur les origines de la branche spirituelle du lobby antichrétien...

Ce changement de croyances était déjà mesuré et prévisible par une enquête réalisée en 1990-1991, soit quelques années avant les consultations (ciblées, sur invitation seulement) sur la place de la religion à l'école, 1998-2000. Ce rejet conscient de l'un (christianisme, dans toutes ses déclinaisons) pour le remplacer par les "nouvelles" spiritualités et croyances philosophiques et religieuses est évidemment inacceptable et ne doit plus rester caché ou inconscient. La discrimination n'a rien de l'équité dont se drape le mouvement dans les médias complaisants et... parfois complices. 


C'est un principe connu en sciences humaines: éliminez une religion et elle est vite remplacée par une, ou un certain nombre d'autres formes de croyances, cultes ou spiritualités et philosophies. Pensez par exemple, à la forte popularité des sciences occultes (ex. spiritisme) dans les anciens systèmes politiques et économiques totalitaires antichrétiens des pays d'Europe de l'est. Au Québec, à la lumière d'une enquête réalisée en 1990-1991 par le Centre d'information sur les nouvelles religions (C.I.N.R.) avec l'aide du Groupe de recherche en sciences de la religion de l'Université Laval, le lecteur du rapport publié est mieux en mesure de comprendre pourquoi des techniques spirituelles et croyances orientales (...) et d'autres disciplines propres aux religions philosophiques ont accès aux écoles aux heures régulières de cours, ainsi qu'à la sphère de la santé physique et mentale subventionnée par nos taxes et impôts (fonction publique, locaux et plages horaires publics non disponibles aux conférenciers chrétiens ou à la prière, etc.).

mercredi 2 mars 2011

La culture vidée et les biza-ARTS (bizarres) anglo-phoBes

La nouvelle définition de la culture est
comme une tarte sans liant ou sans garniture,
dans laquelle un petit fruit unique, prendrait
la place.
2 MARS 2011. Le sens du mot culture au Québec en est souvent venu à ne désigner que les arts, particulièrement dans certains médias. Quand un gouvernement parle des budgets pour la culture, c'est de cette culture qu'il est question : un contenant vidé de presque tout son contenu ou à ingrédient unique, sans éléments liants, qui n'a plus rien à voir avec le mot d'origine. Pas étonnant, car les artistes sont devenus un nouveau pouvoir, à tout le moins un influent lobby.

(dernières modifications : 6 mars 2011)

Pour prendre une analogie culinaire traditionnelle, supposons que la culture était à l'origine une tarte. Les "arts" n'étaient qu'un ingrédient parmi d'autres. La nouvelle définition de la culture est comme une tarte sans liant ou sans garniture, dans laquelle un unique petit fruit attire toute l'attention.

Dans nombre de médias porteurs d'ondes actuels, la culture est désormais utilisée pour présenter une sélection choisie d'activités ou contenus artistiques; telle pièce de théâtre, tel spectacle de danse, tel film ou une autre production. L'idéal est que ce soit éclaté; si possible inclassable ou biza-ART; au sens d'arts bizarres.

La CBC francophone et la "culture"

Bref, le terme "culture" désigne désormais à la fois le contenant artistique et son contenu, comme si tout le reste avait été évacué, dont notre histoire. La CBC francophone (SRC) excelle en ce sens. Pendant plusieurs années, j'écoutais la première chaîne radio de celle-ci aux heures du matin, à la maison en me faisant la barbe, en déjeunant, en déplacement vers le travail et même au travail, lorsque la tâche le permettait, jusqu'à faire une overdose de ce "stuff culturel", que dire, cette chose ou carcasse étiquetée "culturelle", mais "étripée"; vidée de ses entrailles et devenue à ingrédient (ou pensée) unique via les arts. Et souvent pas n'importe quels arts; les biza-ARTS ayant la cote.

Et le plus biza-ART dans tout cela, c'est cette propension de la CBC francophone de ne reconnaître comme langues porteuses des cultures, que le français et les langues européennes, africaines, sud-américaines ou du Proche-Orient, à l'exception de la langue de Shakespeare.

Le jour où ils m'ont perdu un peu plus

Quand Michael Jackson est décédé, c'en est devenu risible et révélateur d'une idéologie ou pire, d'un