lundi 25 avril 2011

Élections 2011 : Que le vrai "cave" se lève!

Jean-François Mercier (le "gros cave"). 
Photo tirée de la page web de l'émission 
de TV, Un gars le soirà canal V.
Dans la course électorale fédérale de 2011, le personnage le "gros cave" (Jean-François Mercier) fait des gains comme candidat-député de son royaume de la dérision; déconstruction que la politique fait déjà par elle-même depuis des lunes. Il frappe donc une démocratie en phase terminale, sous le regard des vautours. Contrairement aux anciens partis satiristes qui ne récoltaient qu'une minorité, il dépasserait même le parti Libéral et le parti Conservateur du Canada, dans les intentions de votes du comté de Chambly-Borduas où il est aspirant-député...

Les candidats ou partis satiriques dénoncent l'approche démocratique, avec ses pseudo-promesses et son message ultra-contrôlé. Mais lorsqu'un parti déclare à la population qu'il ne pourra pas lui donner tout ce qu'elle demande ou maintient ce qu'elle ne veut pas entendre, cette même population volatile s'effeuille et offre son corps au plus offrant des partis.

Incohérences chez les électeurs

Autrefois, les satiristes critiquaient rois et empereurs au péril de leur vie. Aujourd'hui, des humoristes politisés, subventionnés par nos taxes et impôts, s'en prennent à des élus dont les réalisations dépendent en bonne partie de la volonté et des attentes contradictoires du "peuple". Avouons-le, la démocratie génère de par sa nature même, des attentes irréconciliables. Il ne peut pas faire chaud et froid en même temps et rien n'est gratuit.

Le "gros cave" devrait parodier aussi l'électorat

Qui est le plus "cave" ou insensé? Celui qui promet beaucoup pour être choisi, ou celui qui lui demande tout? C'est peut-être en partie nous, les électeurs, qui sommes par moment les plus insensés dans cette frime. Nous voulons que le politique s'engage à tout nous livrer et nous lui reprochons ensuite les déficits à répétition et l'endettement des générations futures. Nous voulons qu'il nous dise ce que nous voulons entendre, mais le lui reprochons ensuite, l'accusant de mensonge ou de "langue de bois". Tout compte fait, "le gros cave" devrait parodier aussi l'électeur et ce dernier (nous) pendant ce temps, voter pour un parti réaliste tandis qu'il reste encore un peu de démocratie.

Et s'il est élu...

Sincèrement, d'un autre côté, il serait utile que le "gros cave" soit pris à son propre jeu et soit élu, simplement pour que le peuple puisse le mesurer à la hauteur de ses réalisations. S'agirait-il alors uniquement de contestations ou de véritables projets faisant l'unanimité de ses électeurs? Mais puisque l'unanimité véritable n'existe pas, comment gérerait-il l'opposition et la critique? Alternerait-il d'une identité à l'autre, selon la faveur ou défaveur des gens de son comté et des médias? Dans l'adversité et sous le feu de la critique, serait-il le "gros cave" pour se réfugier derrière un humour soit-disant à prendre au deuxième ou troisième degré ou assumerait-il en tant que député Mercier? Si la tendance se maintient comme dans une certaine revue humoristique de fin d'année en 2008, revue bien connue au Québec, il était invité en tant que Mercier mais s'en défendait le lendemain (ou plutôt ses fans le défendaient) sur le dos du personnage. Donc, on peut prévoir que face à une critique et une presse favorables, il serait Mercier. Mais accusé de bévue (ou immobilisme politique), il serait tenté de dire que c'est le "gros cave", que ce n'est que de l'humour, que son candidat n'est qu'un personnage et qu'on n'avait qu'à ne pas l'élire ou ne pas prendre sa candidature au premier degré.

Voir la nouvelle :
ÉLECTIONS 2011 : Le gros cave surprend
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/politique/municipale/archives/2011/04/20110424-123721.html?sms_ss=google&at_xt=4db599f97effc76d%2C0

lundi 18 avril 2011

Politicien ou électeur? Le plus insensé est...

Ce billet a été publié avec quelques modifications :

Élections 2011 : Que le vrai "cave" se lève!





Pensée : Les électeurs sages devraient voter pour un candidat qui avoue qu'il ne pourra répondre à toutes leurs attentes et que son gouvernement devra gérer en bon intendant, plutôt que de voter pour un clown satirique subventionné.

jeudi 14 avril 2011

Corps calcinés en Côte d'Ivoire !

14 AVRIL 2011. Les élections en Côte d'Ivoire ne sont pas les élections au Canada et les débats des chefs ne sont pas les mêmes non plus (contexte de campagne électorale fédérale au Canada au printemps 2011). On dénote des crimes de guerre possibles du côté des pro-Ouattara, le nouveau président élu. J'ai reçu cette photo très choquante par un(e) Africain(e) aujourd'hui le 14 avril 2011 via mon blogue YaPasdPresse. Elle a transité par courriels et tchats et montre plusieurs corps calcinés, facilement 150 ou plus selon la partie visible des corps alignés par rangées. 

Mise à jour : 11 mars 2012, 7:11

(NOTE DE L'AUTEUR : cette scène date d'aux environs d'avril 2011, peu avant publication de mon article, mais c'est encore un article des plus consultés le 11 mars 2012. J'ai reçu la photo par courriel le 14 avril 2011)

Cette triste scène proviendrait selon des informations reçues mais non confirmées, du village de Blé Goudé (Charles), activiste politique surnommé "ministre de la rue" de Laurent Gbagbo. Blé Goudé s'est opposé à l'élection d'Alassane Ouattara et conduit des forces armées appelées "patriotes" par les uns et "rebelles" par les autres, selon le point de vue politique évidemment. Selon la même source, ce serait aussi le village (d'origine?) de Didier Drogba.

Photo dite du Village de BLE GOUDE et de DIDIER DROGBA reçue par courriel (email) le 14 avril 2011. La photo est donc antérieure au 14 avril 2011. On y voit entre autres, une femme, peut-être même enceinte, troisième dépouille à partir du bas. Des crimes  présumés avoir été commis par les forces de Alassane Ouattara, ont ensuite été attribués à des islmistes se faisant passer pour des combattants du nouveau président. Selon d'autres témoignages que j'ai reçus, des criminels de guerre visaient systématiquement les chrétiens (particulièrement les pasteurs et diacres) et les églises ou encore les gens de la même tribu que le président sortant, Laurent Gbagbo. Note ajoutée le 11 mars 2012.
Cela aurait les allures d'un massacre dissuasif de civils du village d'un ministre du président vaincu aux élections. Ceux qui ont commis cette horreur ne semblaient pas vouloir faire de prisonniers. Les corps semblent avoir été incinérés aussi, pour rendre difficile leur identification ou une analyse éventuelle des causes de décès. On y voit entre autres une femme, troisième à partir du bas au centre.

La photo transférée plusieurs fois portait la mention suivante :
«CE QUI RESTE DU VILLAGE DE BLE GOUDE ET DE DIDIER DROGBA!!! »[...]
J'aimerais particulièrement les informations complémentaires d'Ivoiriens (postez sous cet article dans les commentaires ici-bas). Vous pouvez soumettre en cliquant sur le lien des commentaires sous l'article, ou via courriel par le lien dans mon profil.

Dans tous les cas, priez pour la situation difficile et attristante en Côte d'Ivoire.

mercredi 6 avril 2011

Québec : un indice de fécondité de 1,7 enfant par femme

Le taux de fécondité du Québec a subi un "léger" repli en 2010, par rapport à 2009. C'est ainsi que l'indice de fécondité est passé de 1,73 enfant par femme à 1,7 enfant par femme (1).
ET je crois bon de préciser ici, que l'indice de fécondité global demeure à ce niveau bas, malgré la fécondité des femmes issues de l'immigration massive des dernières années. Autrement dit, si la population augmente constamment par le moyen de l'immigration, le nombre de jeunes demeure insuffisant.

Un recul n'est jamais "léger" quand on est déjà en sérieux déficit

Les médias parlent d'un "léger repli", alors que la population ne se maintient même pas à un niveau stable par elle-même.  C'est comme un couple qui dit que ses revenus ont connu un léger repli de 500$ annuel, alors qu'ils ont un manque à gagner récurrent annuel de 5,000$ pour simplement se maintenir à flot.

Il faudrait 2 enfants par femme, simplement pour maintenir le renouvellement générationnel


Il est vrai qu'en raison de la longévité croissante (durée de vie qui augmente), une population peut augmenter de façon naturelle durant quelques décennies même avec une dénatalité (ex. Japon dans l'après-guerre n'a pas connu de baby boom) mais le problème alors est l'inversion de la pyramide des âges; trop de personnes non productives pour le nombre de personnes productives. La statistique de 1,7 enfant par femme confirme, si on lit entre les lignes, que l'accroissement de la population (autre statistique démographique) se fait par l'immigration mais que la fécondité globale demeure faible. Donc : un population croissante, plus "colorée" et davantage multi-culturelle, mais un potrait global encore vieillissant (pyramide d'âge déséquilibrée avec manque proportionnel d'enfants).

Voici la donnée présentée sous une autre forme. Sachant que les femmes composent environ la moitié de la population, il faudrait 2 enfants par femme sur une vie, simplement pour maintenir le renouvellement des générations. Mais le Québec connaît un déficit (manque à gagner) d'environ 0,3 enfants par 2 individus (soit 2 individus - 1,7 individus nouveaux = 0,3 nouveaux individus manquants pour arriver aux 2 requis pour en remplacer 2). Autrement dit, sans l'immigration, la population du Québec ne serait PAS stable, mais serait en croissance.

Or, un manque autour de 0,3 enfants par 2 personnes, correspond à un déficit autour de 15 pourcent (%) de naissances ou plus pour maintenir le renouvellement des générations (2). Évidemment, ceci n'est même pas suffisant, car il y a de la mortalité infantile et chez les jeunes adultes.

L'immigration massive de la dernière décennie (env. 50,000 nouveaux arrivants ou une ville au Québec par année ces temps-ci) ne permet même pas d'atteindre un indice de fécondité de 2 enfants par femme. Et
qui connaît des familles de nouveaux Québécois, lesquelles ont souvent 3 enfants et plus, peut aisément déduire que les femmes nées au Québec ont encore moins que 1,7 enfant en moyenne.

Autre statistique : alors que le taux de fécondité est à la baisse, l'âge pour donner naissance tend à augmenter

Alors que la natalité connaît une baisse, l'âge de la fécondité tend inversement à augmenter, de sorte que les femmes de 30 à 34 ans pourraient bientôt donner naissance à davantage d'enfants que celles du groupe des 25 à 29 ans, selon Madame Chantal Girard de la direction des statistiques sociodémographiques, citée dans le Journal de Québec du mardi 5 avril 2011.

Déficit des naissances et effets inévitables sur les programmes sociaux publics

-   Le mode de vie hérité de la "révolution tranquille" ne fonctionne pas (pyramide d'âges qui a besoin d'un traitement).
-  ET la solution immigration, si elle contribue à faire augmenter constamment la population, ne rajeunit pourtant pas suffisamment cette dernière.
-  On peut aisément suggérer que les générations X et Y qui s'inquiètent de leur retraite (régime public) devraient penser à avoir des enfants.

Ces dernières semaines, les Québécois non retraités s'inquiétaient en effet pour les régimes publics de  retraite, particulièrement celui de la RRQ au Québec. Or, par un effet de miroir, une partie de la problématique pourrait se trouver dans le faible indice de natalité des dernières décennies; donc les inquiets en partie coupables de leur sort. Car depuis les années suivant la "révolution tranquille", le problème n'est pas le "vieillissement" des individus (processus naturel inévitable), mais le manque de renouvellement par des jeunes. L'expression "vieillissement de la population" est un peu trompeur et peut suggérer la nécessité de l'euthanasie pour réduire la moyenne d'âge, mais le problème réel s'explique par le manque de renouvellement naturel des générations (3).

En résumé, malgré l'immigration de plusieurs dizaines de milliers de personnes au cours de la dernière décennie, l'indice de natalité global demeure faible. Sans l'immigration, nous serions une nation en extinction. Et on appelait cela (taux de natalité à 1,73 enfants par femme) un baby boom... C'est ce qui moi, dans ces statistiques, me surprend le plus. En ce sens, la référence à un mini baby boom ces dernières années, nous a trompés collectivement. Peut-on parler de baby boom avec un indice de fécondité, dans une crête à moins de 2 enfants par femme? Il est fort probable en plus, que les femmes nées au Québec, aient un indice de fécondité significativement inférieur à l'indice toutes origines et ethnies confondues de 1,7 enfant. 

Le modèle québécois hérité de la "révolution tranquille" semble donc avoir là aussi des ratés à corriger. Une partie de la solution se trouve peut-être dans moins de matérialisme et dans des études écourtées d'une année ou deux. Peut-être que l'aide aux études devraient cesser après la première maîtrise ou le premier doctorat et que le financement privé devrait prendre la relève pour la seconde maîtrise, le second doctorat et le post-doc.

Ainsi, seuls ceux pour qui la seconde formation est essentielle dans leur travail, trouveraient du financement; les autres intégrant le marché du travail (et la fécondité) plus tôt en carrière, à moins de multiplier les diplômes à leurs frais et à leur rythme ou avec le love money (ce qui est dans les 2 cas, une autre sorte de financement privé).

A+ ;-)

Autres textes

Comment résoudre le problème du vieillissement et du régime de retraite de la RRQ"



Population mondiale décroissante vers 2065 : hiver démographique annoncé


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Les chiffres de l'article du journal de Québec sont ceux de l'Institut de la statistique du Québec.

2.  À 2 enfants par femme, il y aurait presque maintien de la population, sans mettre plus de pression sur la ressource du territoire. Mais dans les faits, l'indice de natalité n'atteint PAS 2 enfants (2 naissances requises) pour remplacer les 2 individus qui mourront.

3.  En effet, à 1,7 enfants par femme, la population ne se renouvelle pas suffisamment par des individus plus jeunes et cela a un impact logique jusque dans les programmes sociaux et les régimes publics de retraite. Ce manque de "régénération" de la population par les naissances, donc par la natalité chez les couples au cours des récentes décennies, explique en partie le manque à gagner des fonds ou régimes de pension publique. Le problème est la dénatalité et non le "vieillissement", processus naturel incontournable. Au même moment au Québec, c'est bon an, mal an, plus de 1 grossesse sur 4 qui est interrompue par un avortement provoqué. 
Par exemple, 30,3 interruptions volontaires de grossesses comparativement à 100 naissances en 2008, nous donne un chiffre approximatif de 30 interruptions pour 130 grossesses ou 23 pourcent. Et 2008 était une année avec moins d'avortements provoqués. En plus, le nombre d'avortements provoqués est sous-estimé de 4 à 10 % selon l'Institut de la statistique du Québec; voir l'article suivant :

Comment résoudre le problème du vieillissement et du régime de retraite de la RRQ"

samedi 2 avril 2011

La Boutique Le Marcheur à nouveau la cible d'Amir Khadir

2 AVRIL 2011. Le propriétaire de La Boutique Le Marcheur aurait été la cible du député Amir Khadir (parti Québec Solidaire). L'homme d'affaires affirme que ce dernier a répandu des faussetés à son sujet devant un auditoire conquis, en l'associant à des partis politiques (prétendus dons à deux partis) ce qui de toute façon ne serait pas illégal au Québec, faut-il le rappeler!!! Les faits présumés se seraient produits le 24 mars 2011. Le propriétaire a démenti être un outil politique à la solde de ces partis. L'un des deux ment. Lequel?

La boutique Le Marcheur de la rue St-Denis
à Montréal aurait été à nouveau dans l'Amir
(la mire) de Khadir.
Voilà le genre de liberté qui vous attend avec les nouveaux Tché. Même la libre association politique est remise en question. Si c'est le député de Québec Solidaire qui ment, il risque d'y perdre beaucoup; énormément. Il est facile de savoir dans cette affaire, que M. Khadir a semblé agacé par le fait que la boutique ait reçu un certain support de sympathie de la population après les fraternisations du député avec le parti communiste lors d'actions politiques (anti-Israël) devant la boutique en 2010. C'est toujours agaçant pour un "agresseur" de se faire égratigner et de laisser de son sang en tentant de tuer une personne, ici tenter de la tuer financièrement et y laisser quelques traces dans la pensée populaire. Moi, quand je passerai à Montréal, j'irai acheter une paire de chaussure à la Boutique Le Marcheur du 4062, rue Saint-Denis, près de l'avenue Duluth W.

Question : Pourquoi le député Khadir et les autres ne s'en sont-ils pas pris à une chaîne importante qui vendrait aussi quelques produits fabriqués en Israël? Réponse: parce que ceux-ci auraient la capacité de se défendre ou mieux encore, d'intenter des poursuites légales, contre ceux qui ont manifesté pour faire de la dissuasion envers la clientèle potentielle devant sa boutique en 2010. Ils s'en prennent donc à un commerçant de quartier qui n'a pas des centaines de milliers de dollars pour se défendre.

Avec une once de soif de liberté démocratique, vous pouvez néanmoins l'aider en tant que nouveau client. Au Québec de 2011, nous sommes libres de n'être ni anti-Israël, ni pro-Palestiniens, ni pro-Israël.

Voici un extrait de la déclaration de M. Yves Archambault, propriétaire de la boutique Boutique Le Marcheur:
     «Durant toute ma vie, je me suis tenu éloigné de toute association avec quelque parti politique que ce soit, pour des raisons strictement personnelles qui ne concernent ni M. Khadir, ni personne. Or, le 24 mars, M. Khadir a publiquement affirmé non seulement que j'aurais une « allégeance politique », mais aussi que je serais « un habitué de la caisse électorale » de deux partis politiques, soit le Parti libéral du Québec et l'Action démocratique du Québec.
     «La partisannerie étant un univers qui m'est totalement étranger, il va de soi que je n'ai jamais versé le moindre sou à quelque parti politique que ce soit. Ma plus grande préoccupation consiste à faire vivre convenablement ma famille et mes employés grâce au commerce de quartier que je tiens depuis plus de 25 ans, tout en honorant scrupuleusement mes devoirs de citoyen et de contribuable» (1).
Et pourriez-vous nous dire, ce qu'il y aurait d'illégal, même à ne PAS être communiste au Québec, tant que nous en avons encore le choix? Si vous êtes pour la liberté, allez donc encourager la Boutique Le Marcheur (4062, rue Saint-Denis Montréal), (2).

Pensée  : Vive la vraie liberté de choix! Marchez de jour, car la nuit vient où personne ne pourra marcher librement.

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1.  Texte d'origine : CNW Telbec.  LA BOUTIQUE LE MARCHEUR DÉNONCE LES CALOMNIES D'AMIR KHADIR. Montréal, 31 mars 2011.
http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/March2011/31/c8284.html

2. Selon son profil dans Pagesjaunes.ca, la boutique vend des chaussures-confort pour de multiples activités et même pour le travail en station debout (ex. cuisiniers, personnel infirmier): «La boutique propose des chaussures de marques telles que Clarks, Ecco, Josef Siebel, Rockport, Mephisto et Rhode. On y vend aussi de nombreuses chaussures conçues pour les personnes dont le travail les oblige à rester debout pour une longue période, comme les cuisiniers et le personnel infirmier. Certaines bottes de randonnée sont munies d’isolants en Gortex, ce qui en fait d’excellentes bottes pour les jours d’hiver très froids. Toutes les chaussures pour hommes et femmes vont du design le plus simple au style plus éclatant et unique, mais toutes offrent toujours un confort indéniable. Pour un confort plus grand encore, Le Marcheur propose une collection de chaussettes spécialisées» (profil de la Boutique Le Marcheur, 2 avril 2009, visité le 2 avril 2011). 

vendredi 1 avril 2011

Élections, maisons de sondages et pieux mensonges

C'est un fait connu que lors des dernières élections fédérales, les sondages trop favorables au parti Conservateur ont induit un renversement d'un nombre significatif des intentions de votes pour faire élire un gouvernement minoritaire. C'est l'attitude habituelle du Québec indécis en qui il y a toujours le «oui» et le «non»; «Je plonge, je plonge pas». Certains individus ou groupes ont donc suggéré au électeurs pro-Conservateurs de faire un pieux mensonge aux firmes de sondage et de dire qu'ils voteront Bloc Québecois ou Libéral.


Une radio privée de Québec a mentionné brièvement quelque part cette semaine qu'une suggestion était dans l'air pour éviter qu'à la dernière semaine de la période électorale, des citoyens de tendance conservatrice faible ou des indécis votent à la dernière minute dans le sens contraire des sondages pour s'assurer d'un gouvernement conservateur minoritaire. Il s'agirait de mentir lors des sondages, pour déjouer le biais (changement de comportement) ainsi introduit par la machine médiatique.

En effet, lors des dernières élections, les Conservateurs auraient vraisemblablement échappé la majorité en raison d'une avance un peu trop assurée en mi-course. Le résultat aurait été selon cette lecture des faits, que des électeurs du Québec, disposés à voter "à l'essai" pour faire élire le parti Conservateur du Canada, auraient fait volte-face et changé leur intention dans les derniers jours avant le scrutin, pour voter pour un autre parti en vue d'éviter l'élection d'un gouvernement Conservateur majoritaire.

Effets pervers des sondages durant les derniers jours avant les scrutins électoraux

L'idée soulève un point important: l'impact possiblement pervers des sondages lors des derniers jours avant les votes officiels. Comme un chercheur qui contaminerait ses recherches en modifiant l'environnement observé, les maisons de sondage modifieraient les comportements (ici, le vote) et contamineraient les données de la recherche.
Il est en effet logique de croire que devant la bonne précision des sondages à quelques jours d'une élection, il se fasse de tels exercices de "pondération" ou même de manipulation de l'intention électorale. Si c'est le cas, les sondages des plus ou moins 10 derniers jours avant le scrutin auraient un effet nettement pervers, allant même contre l'esprit de la démocratie canadienne et québécoise qui est de représenter le peuple et non de le censurer et le pondérer en modifiant l'environnement observé (approche scientifique inadéquate).

Un pieux mensonge


Serait-il éthique ou acceptable de mentir aux firmes de sondages à moins de dix jours ou une semaine des scrutins pour contrer la contamination introduite au processus par des sondages? Si l'on considère que les maisons de sondages ne représentent pas une autorité établie et reconnue, mais des consultants pour des fins de marketing, on peut répondre que oui, il serait acceptable de fournir de fausses informations avant l'élection, d'autant plus que dans nos démocraties le vote est par définition secret, ceci pour contrer les manipulations ou le chantage (marchandage des votes, pénalités pour avoir voté du mauvais côté, etc.). Vous n'êtes pas obligés de donner une information confidentielle (vote secret). Par contre, si une firme vous rémunérait pour connaître votre opinion et que vous acceptiez les conditions, alors on pourrait dire que le mensonge serait une violation du contrat qui vous unit.