lundi 26 septembre 2011

Répondre au manifeste codé de Mahmoud Ahmadinejad devant l'ONU

Le président de l'Iran qui se fait colombe devant l'assemblée des Nations Unies, il fallait avoir de l'audace. Il y a un danger insoupçonné par plusieurs grands médias occidentaux à l'égard de dictateurs comme Mahmoud Ahmadinejad. Cette erreur consiste à exposer les manifestes politiques de ces derniers contre le monde libre, mais de ne pas prendre ensuite le temps d'y répondre. 



Et combien ont remarqué que l'homme parle de la liberté des pays (dont sa dictature) et non de la liberté des personnes? 


Les médias occidentaux, chargés d'embonpoint (orientés), et majoritairement de gauche au Québec, deviennent des diffuseurs des doctrines contre l'Occident. Ainsi, les messages constitués de mensonges ou même de demi-vérités, martelés à répétition, finissent par se faire un chemin parmi le gens peu exercés à discerner les sophismes (arguments trompeurs, demi-vérités, etc.). La gauche socioéconomique québécoise, française et autre, est particulièrement sensible à ce genre de discours qui n'est pas sans rappeler les grands classiques du communisme. La mise en pratique fût tout autre.

mardi 20 septembre 2011

Libéraux du Québec : le parti comme une famille...

20 SEPTEMBRE 2011
Le parti comme "une famille" et comme "un orchestre avec son chef". Telle est  l'image choisie en septembre 2011, pour parler de la position monolithique des politiciens du parti Libéral du Québec (PLQ) devant le refus d'une Commission d'enquête sur la corruption présumée dans le marché de la construction publique; harmonie et orchestre dans le contexte des scandales à répétition impliquant possiblement la mafia et le crime organisé. Espérons que ce n'est pas comme certaines familles italiennes de la Sicile? Car les étuis à violon ne servent pas toujours à transporter des instruments à cordes... 

On parle d'harmonie et d'orchestre derrière le chef, au sein du parti Libéral du Québec, dans le contexte des scandales à répétition dont certains seraient en liens possibles avec la mafia... Refus encore d'une commission d'enquêt sur la collusion et la corruption dans les contrats publics. Mais les étuis à violon ne servent pas toujours à transporter des instruments à cordes. Ici un violon à la forme peu commune... "Violon" les lois impunément, semble suggérer l'instrument. Fiction ou réalité politique 2011?

Cela me répugne de parler contre certaines positions des autorités civiles que je respecte. Mais parfois, il faut oser extérioriser nos doutes, comme on invite les élèves et étudiants à le faire  dans nos écoles en 2011.

Le parti fait «appel au clan» pour reprendre la terminologie du programme ÉCR destiné à nos enfants et adolescents

Le programme d'ÉCR (Éthique et culture religieuse) le répète dans ses manuels, du primaire au secondaire: «l'appel au clan» dans une argumentation est un procédé susceptible d'empêcher le "dialogue". Les enfants doivent donc éviter l'appel au clan, dans une argumentation. C'est ce que fait pourtant le parti Libéral du Québec en se décrivant solidaire comme "un orchestre" derrière son chef, ou comme une famille...

vendredi 16 septembre 2011

Construction publique et corruption : les Libéraux défendent l'indéfendable

16 sept. 2011

Le Gouvernement Libéral du Québec persiste et signe malgré les nouvelles révélations concernant un système de corruption impliquant le politique, des fonctionnaires et des consultants : il n'y aura pas d'enquête publique sur l'industrie de la construction. 


Ou est-ce "indus-truie de la corruption"? L'heure est grave pour l'État québécois. Dans un scandale de son temps, l'ex-premier ministre Robert Bourassa aujourd'hui décédé, avait déclaré : «Je ne défendrai pas l'indéfendable!» L'actuel gouvernement au bord de sa fin devrait en prendre exemple.
(16 septembre 2009, 23h33)

Le Rapport de l'Unité anticollusion a échappé à l'hermétisme (secret sectaire)

L'heure est grave en effet suite aux nouvelles confirmations de ce qui était soupçonné : un système organisé et bien huilé utilisant la collusion (détournement des règles du marché des appels d'offres et contrats publics) servirait au blanchiment de l'argent criminel et impliquerait le pouvoir politique ainsi que des fonctionnaires et des professionnels hauts gradés parmi les consultants en génie civil.

C'est ce que conclut le Rapport de l'Unité anticollusion, lequel a échappé à l'hermétisme (secret sectaire) habituel, auquel ce gouvernement nous a habitués. Bien que le rapport se soit concentré sur la construction routière sous responsabilité du Ministère des Transports du Québec, il y est précisé, qu'il n'est pas exclu que le problème soit beaucoup plus large. On peut donc penser immédiatement au municipal et aux autres secteurs d'activités comme l'attribution des contrats en informatique, etc.

Voici ce qui nous semble plus que de simples "allusions" ou suppositions dans le rapport, alors que la position de défense actuelle du Parti Libéral du Québec fait état d'affirmations jugées générales, vagues et imprécises:

«Il n'est pas simple d'enquêter sur un monde qui repose sur des ententes secrètes et jouxte celui du crime organisé. Phénomène parfois menaçant, la collusion est difficile à déceler et a fortiori à estimer. Tout indique cependant qu'après avoir pris de l'ampleur ces dernières années dans l'industrie de la construction, elle aurait connu une relative accalmie avec l'arrivée de l'Escouade Marteau à l'automne 2009, puis de l'Unité anticollusion au printemps 2010. Cette entrée en jeu semble avoir créé un fort climat de nervosité et de prudence parmi les firmes de génie-conseil et surtout chez les entrepreneurs qui, se sentant sous surveillance, auraient eu tendance à modérer le prix de leurs soumissions. À ce jour, les enquêteurs de l'Unité ont malgré tout identifié treize dossiers, pouvant comporter des éléments criminels, qu'ils ont transférés à l'Opération Marteau.» (extrait du Rapport de l'Unité anticollusion)

L'heure est d'autant plus grave que :

mercredi 14 septembre 2011

Nelly Arcan revient hanter Guy A. Lepage

14 SEPT. 2011 Dans une nouvelle (récit) inédite et en partie fictive par définition (on peut en douter considérant les détails), Nelly Arcan, plusieurs mois après son suicide, revient hanter Guy A. Lepage, l'animateur de Tout le monde en parle, bien connu au Québec.

Nelly Arcan, 2004-2005. Source: extrait de
la jaquette d'une édition du livre Folle, paru
au SEUIL (édition de 2005 ?)
L'auteure Nelly Arcan (Isabelle Fortier de son vrai nom) avait écrit une nouvelle non diffusée qui se retrouve sur son site posthume et dans laquelle on peut lire un récit facilement associable à son passage à l'émission Tout le monde en parle, en septembre 2007. Je me souviens vaguement de cette entrevue, sinon que Nelly en ressortait comme une auteure à controverse, ex-prostituée qui assumait ce passage de sa vie, comme un simple emploi dans un café-terrasse, par exemple. On retenait que selon elle, les autres femmes mettant moins l'accent sur leurs charmes étaient des sous-développées ou sous-assumées (des "larves"). Pourtant, ce n'était plus ce que Nelly voulait véhiculer. C'était ce dont elle voulait se dissocier; une Nelly immature. Et ces anciennes déclarations étaient probablement des moyens de défense contre celles qui jadis, la jugeait, alors qu'elle se cherchait elle-même. Elle n'y était pas préparée, à ce type de questions de Tout le monde en parle (sept. 2007) et c'était les mots qu'on lui collait sur un corps construit qu'elle n'assumait plus aussi bien, ou dont elle sous-estimait l'image d'elle-même qui en resterait.

Quelques extraits choisis. Nelly parle d'elle-même à la troisième personne (comme "elle", "Nelly"):