mardi 24 janvier 2012

Construction publique : la ministre Lise Thériault fait le point sur les correctifs

24 JANVIER 2012. La ministre du travail du Québec, Madame Lise THÉRIAULT, reçue en entrevue le 24 janvier 2012 par Gilles Parent de la station radio privée FM 93 de Québec a expliqué ce qui a été fait et ce qui est en cours pour la réforme des contrats et des appels d'offres publics avec le Gouvernement du Québec.  [...] Il faudrait peut-être faire le même exercice avec l'aspect structurel du secteur de la santé qui prend au-delà de 44% du budget total du Québec, mais ne peut rendre accessible un médecin (sauf pour les urgences) à tous les citoyens qui paient pourtant pour un tel service public (1)...
La ministre du Travail, au parti Libéral
du Québec, L'Honorable Lise Thériault

Après un an et demi au Ministère du Travail, la ministre Lise THÉRIAULT a pu donner un coup de barre significatif. Le marché public de la construction, c'est un important bassin de 16 milliards de dollars, seulement pour la dernière année (2011). Elle a saisi toute l'importance d'agir, tant du point de vue législatif, que du point de vue structurel. Car le problème, comme le fait ressortir la ministre, n'est pas uniquement une question d'intégrité, mais aussi de procédés administratifs, syndicaux et législatifs qui ont ou avaient besoin d'être revus et corrigés. Comme quoi, on peut changer des choses sans abolir le syndicalisme et le nécessaire contrôle des compétences.

LIEN Vers l'entrevue avec Gilles PARENT: 
Lise Thériault, ministre du travail - Placement syndical et construction
L'audio a été retirée des archives du SITE du FM93
http://www.fm93.com/player_2011.php?play=/podcast/EntrevuesGilles/2012.01.24/2012.01.24-16.06.02-S.mp3&Id=9&Date=2012-01-24


Quelques clés de compréhension : 
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1.  Le régime de la santé au Québec est fondé sur l'approche publique, avec peu de privé. Tous les contribuables avec un revenu suffisant paient pour un service "universel" (approche socialiste), mais difficilement disponible, auquel ont souvent accès ceux qui ne contribuent pas au régime... Si on peut accéder à des services d'urgences, le système régulier, lui est engorgé, malgré son budget qui prend près de la moitié des finances publiques de la province (44,4% du budget du Québec pour  l'année de référence 2009!). Il a été estimé qu'environ un Québécois sur quatre (2 millions) n'ont pas accès à un médecin, sauf en cas d'urgence, et n'a donc pas de médecin référent pour transmettre les résultats de ses analyses médicales, ou pour un simple bilan de santé annuel. De plus en plus, les civières de clients admis en urgence, occupent les couloirs des hôpitaux, parfois pendant des jours. Depuis la désinstitutionnalisation, plusieurs personnes avec des problèmes de santé mentale (désorganisées) se retrouvent dans la rue (itinérants).