lundi 21 mai 2012

Manifestation de trop : Montréal, une île, un pays!?

On observe un véritable déni de responsabilité dans la persistance de la CLASSE qui croit que c'est un droit fondamental de bloquer une rue OU même un pont important sans préavis, rendant ainsi la sécurité du public en danger. Même une entreprise en excavation qui doit détourner le trafic ou qui a besoin d'assistance de la police pour un besoin particulier lié à la circulation, doit aviser plusieurs heures à l'avance. CE N'EST PAS ANTICONSTITUTIONNEL D'EXIGER DE SAVOIR QU'ELLE VOIES SONT PRÉVUES D'ÊTRE EMPRUNTÉES LORS D'UNE MANIFESTATION. Ces gens-là vont se réveiller avec un drame sur les bras... Ha! Mais j'oubliais, ce ne sera pas leur faute; ce sera celle du gouvernement qui n'avait qu'à ne pas indexer les frais de scolarité. Voilà le fruit de 50 ans de social-démocratie au Québec. Ce qui aurait dû être bon a résulté en la fuite des responsabilités individuelles, a favorisé le désir de revenus garantis sans l'effort (quelqu'un qui ne veut pas travailler a son premier chèque à 18 ans), démocratisation de la criminalité anarchique qui coûtera une fortune à la classe moyenne, et peut-être une nouvelle hausse d'un point, des taxes provinciales pour tous (même pour les travailleurs qui n'iront pas à l'université).

D'autre part, on donne à la (CLASSÉ) Coalition large de l'ASSÉ, beaucoup trop de temps de parole et les médias servent ainsi à faire la publicité de leurs manifestations et la diffusion leur propagande. Idem pour Anonymous, la lâcheté par excellence, anti-démocratique et qui se voit comme la justice incarnée, en piratant le site de la Sécurité civile du Gouvernement du Québec. Cette entité viole la souveraineté des États. Quand avez-vous entendu parler d'Anonymous qui s'en prendrait à (...) la Corée du Nord, ou à un pays (...) qui ne respecte pas les droits humains?

À TVA, Pierre Bruno, ce lundi 21 mai 2012 a accordé une entrevue de loin trop conviviale à deux porte-paroles des étudiants en boycott, dont un de la CLASSE; ceux-ci avec un ton presque angélique et lui, sous le charme sans les confronter. L'un des leaders de la CLASSE a affirmé en onde que leur but n'est pas de nuire aux citoyens et aux gens qui doivent se déplacer, mais au gouvernement et à ceux qui l'appuient. Un double langage typique de ce groupe anarchiste (anarcho-syndicalisme). Car ceux qui appuient le gouvernement légitime, sont encore la majorité.

Avec l'ASSÉ (vaisseau mère de la CLASSÉ ou la CLASSE) qui croit que le syndicalisme et le socialisme ou le communisme seraient une une protection contre la fraude et la corruption, on peut répondre qu'ils ont manqué un bout important des 50 dernières années d'industrie de la construction au Québec (par exemple, et sans s'y limiter). Ils on oublié le stade olympique de Montréal où les syndiqués étaient complices d'un système de double ou triple ou multiple réception et facturation d'une même livraison de matériaux, par exemple, Et ils n'ont pas remarqué que le crime organisé et la corruption s'adaptent à tous les régimes politiques et économiques et ont leurs entrées même dans les syndicats. Le crime organisé et le crime économique sont dans tous les systèmes; souvenez-vous de la chute du communisme en Union Soviétique ou en Roumanie, par exemple, comment cela a révélé une injustice organisée (structurelle) tissée dans l'économie. Dans ces "paradis" anticapitalistes que la majorité de citoyens auraient quitté s'ils avaient eu un visa, il y a avait un régime à deux vitesses (élite vs peuple). Il était toujours possible d'obtenir un service plus rapidement, pour Dubois, ou plutôt Robin des Bois en corrompant, par exemple, un fonctionnaire.

Montréal, une île, un pays?!

Savez-vous ce qu'on entend un peu partout au Québec, et de plus en plus? Plusieurs personnes disent que Montréal devrait devenir un pays indépendant, séparé du Québec avec sa propre économie. C'est de l'ironie. Et vu que les subventions aux artistes rapportent plus que l'investissement (ce qu'ils affirment), alors ils auraient une autonomie financière infinie (le mouvement perpétuel appliqué à l'économie) basée sur cette productivité, pour acheter les ressources nécessaires à l'extérieur de l'île. Comme ça, tout le monde y trouverait son avantage... eux auraient des spectacles gratuits perpétuels, et le reste du Québec leur fournirait nourriture, électricité et le reste au coût réel des ressources.