lundi 23 septembre 2013

Omar Khadr n'était pas un «enfant soldat»

23 SEPT. 2013. ARTISAN DE BOMBES OU STAGIAIRE EN DJIHAD
Dans un bulletin de nouvelles du 23 septembre 2013, j'ai encore entendu cette affirmation à l'effet qu'Omar Khadr était un enfant soldat en 2002, lorsque mis aux arrêts en Afghanistan. Erreur. Ses maîtres de stage le traitaient comme un jeune homme, conformément à la culture où il se trouvait.

Question: Pourquoi les médias ne nous montrent-ils pas une photo de l'homme qui serait plus récente que 2009 ou 2010 alors qu'il est une personnalité connue au Canada? Réponse: c'est un choix idéologique et éditorial; plus il a l'air jeune et plus son cas attendrit l'opinion publique (photo même vers l`'âge de 13-14 ans, plusieurs mois avant son départ pour servir Al-Qaïda avec son père en Afghanistan).
  • Le ressortissant ayant la citoyenneté canadienne n'était pas un enfant-soldat enlevé à son village et forcé à faire la guerre, mais un adolescent presqu'adulte (arrêté dans un autre pays à l'âge de près de 16 ans) qui pratiquait le terrorisme avec son père, par choix et pour un groupe ami de l'idéologie de la famille, groupe qui ne respecte aucun pays et qui n'est pas un pays. Ces «braves» combattants se cachent parmi les civils et feintent ensuite d'être attristés par la mort ou les blessures d'innocents dans les combats.
  • À 15 ou 16 ans, je savais et vous saviez ce que c'est qu'enlever la vie humaine et la portée de l'acte. L'oeuvre que nous voyons à Nairobi au Kenya ces jours-ci avec les meurtres et la prise d'otages dans un centre commercial, est la même oeuvre d'al-Qaïda à laquelle participait ce jeune homme, dans son voyage de "stagiaire" de meurtre.
  • Bombes "artisanales"Khadr était un "artisan de bombes" ou défenseur de bombes aveugles, lesquelles lorsqu'utilisées, faisaient des victimes de tous âges et de toute occupation, civiles ou militaires, enfants aussi bien qu'adultes.
  • S'il a eu le cerveau lavé par son père, alors quelles sont les preuves qui montrent qu'il est différent et qu'il n'est plus un djihadiste? Où sont les déclarations de regrets de sa famille? Khadr n'a pas exprimé de regrets et n'a pas non plus reconnu que son père avait eu tort de servir al-Qaïda, pour qui il a même collecté de l'argent lorsqu'il était au Canada.
  • En quittant le Canada, il se plaçait sous la loi d'un autre pays, comme chacun de nous si nous sommes à l'étranger.
  • Selon la version avant négociation à la baisse des accusations, après un cessez-le-feu, le jeune homme  a tué froidement un soldat médic avec un grenade à main.
  • Al-Qaïda (amis de la famille) n'est pas un pays et ne respecte pas les autorités des pays. C'est un groupe qui agit par idéologie, comme une mafia avec ses propres lois et ses propres alliances, sans attache aux gouvernements. Voilà les amis servis. Une minorité impose, par les armes et les menaces, sa loi (dans ce cas-ci la charia) et sa vision politique à la majorité qui se soumet sous la menace pour sauver sa vie.
  • Nous ne nous demandons pas si à l'âge de près de 16 ans (15 ans et 10 mois) au Proche-Orient, Omar était un homme ou un enfant. Il y a à peine 80 ans au Québec, les hommes s'engageaient à la ferme ou dans la forêt ou sur les bateaux ou dans les usines, dès l'âge de 15 ou 16 ans. L'adolescence à l'occidentale, n'est pas une notion universelle. Le jeune homme a été arrêté en Afghanistan et non à Toronto. 
  • Si quelqu'un veut être traité selon les lois du Canada, il doit se tenir tranquille, lorsqu'en séjour à l'étranger.
  • Lui et sa famille ont souillé le passeport canadien.
Non à la haine
Faut-il avoir de la haine? Non. Si la haine des criminels entre en nous, ils ont gagné et la justice n'est plus de la justice. Faut-il être juste? Oui. Il faut protéger les gens et la liberté d'expression; expression des idées et de ses convictions pacifiques.

Le multiculturalisme encourage des nations et des clans dans la nation. Il empêche de devenir une nation sous un idéal commun

Au Québec, notre vision du multiculturalisme  ressemble davantage à un clip de hip hop métissé et sensuel. Au Canada, il se compare davantage à un une aventure à la Winnie l'Ourson (Winny, de Winnipeg). Nous errons dans les deux cas.

Le premier est adolescent. Le point faible du second, notre multiculturalisme dans sa version plus anglo-canadienne et «trudeauiste», est de son côté, de n'être qu'un concept très fragile et non fondé qui divise: multipliant les nations et les tribus ou clans, dans la nation. Il ne fonctionne qu'avec les pacifistes et les vraies victimes. À la lumière du nouveau contexte géopolitique, je ne crois plus au multiculturalisme à la Trudeau de mon enfance et de mon adolescence. Le monde est bien loin des idéaux d'Expo '67 et des années '70 quand on se croyait au début d'une ère plus juste. Et certains des nouveaux arrivants qui ont fui le meurtre et la contestation contre la démocratie n'y croient pas non plus, quand leurs agresseurs ou oppresseurs arrivent dans les mêmes avions et les mêmes bateaux, après avoir transité par les camps de réfugiés.

Les chartes violées et abusées

Nos chartes canadienne et québécoise ont été inspirées en réaction aux atrocités de ce monde (20e siècle) et créées pour protéger notre nation contre les violents. Manipulées et tordues par des spécialistes et des juristes assoiffés d'argent plus que de vraie justice, elles servent maintenant à protéger les agresseurs et destructeurs contre qui elles devaient parer nos sociétés et le monde.