dimanche 20 avril 2014

Euthanasie, suicide assisté et fin de vie au Québec - Une compilation (EN REPRISE)

Une sélection de PUBLICATIONS (posts) sur ce blogue, de 2010 à 2014
L'astrophysicien de renommée mondiale,
Stephen Hawking version The Simpsons

Il est moins une, avant le vote des députés du Québec sur le Projet de loi 52 qui ouvrirait la porte à l'euthanasie et du fait, au suicide assisté et aux pré-arrangements de mort lorsque nous sommes en bonne santé. Voici un récapitulatif de plusieurs publications sur ce blogue, concernant le débat sur la fin de vie au Québec, en égard à diverses options comme l'euthanasie, le suicide assisté, les soins palliatifs, l'acharnement thérapeutique, ... 
  • Les publications expirées, ayant trait uniquement à des événements reliés à une date ont été désactivées.
  • Les dates sont celles des publications; pas nécessairement celles des faits mentionnés.
avec des références jusqu'en 2015)

PRÉAMBULE : J'ai écouté quelques discussions sur le sujet à la radio en 2014. Mon constat en 5 points  après la liste d'articles.
PRÉAMBULE : J'ai écouté quelques discussions sur le sujet à la radio en 2014. Mon constat en 5 points:








  • Les auditeurs et animateurs de ces émissions du printemps 2014 ne font pas la différence entre débrancher un individu qui survit artificiellement (ex. respirateur) et l'euthanasie active, qui est l'acte décisif et irréversible, tel une injection létale, qui provoque la mort rapide d'une personne qui vivrait autrement.
  • Auditeurs et animateurs des tribunes radio, ne croient pas que la politique québécoise ira progressivement jusqu'au suicide assisté d'une personne qui souffre mentalement (ex. dépression profonde), alors que cela est déjà un fait, dans les pays qui ont ouvert la porte à l'euthanasie, indissociable du suicide assisté. En Belgique, après 11 ans de pratique, les balises du début sont tombées une à une avec la pression de nouvelles demandes (genre d'effet domino). Des personnes obtiennent désormais le suicide assisté pour des causes comme une diminution importante des capacités auditives et visuelles ou pour une souffrance émotionnelle (dépression). L'ex-ministre Hivon, porteuse du dossier pour la Commission, a confirmé de telles ouvertures en précisant que la mouture actuelle est un premier pas important (first important step). Cliquez sur l'image
    Déplacez le curseur vers 18:15 soit 18 min. 15 s.

  • NOTE : CBC Radio-Canada (anglophone) a retiré la diffusion, mais je laisse ici les références avec les liens (31 juillet 2015), image à l'appui, pour la postérité.
    Suivre ce lien pour une transcription d'une traduction libre de la partie d'entrevue à laquelle je réfère: http://yapasdpresse.blogspot.ca/2015/02/caricature-veronique-hivon-un-premier.html


  • Le prétexte de la liberté de choix individuelle contribue en réalité à lier les personnes qui suivent par les décisions de celles qui précèdent. Imaginez que vous avez une maladie pour laquelle une personne au même stade que vous a demandé et obtenu l'injection quelques semaines auparavant dans le même hôpital. Vous vouliez vous battre, mais... La pression non verbale sera de moins en moins subtile.
  • Le projet de loi légalisant l'euthanasie (provoquer la mort d'une personne viable) a les apparences de davantage protéger le médecin en bonne santé, contre d'éventuelles poursuites, plutôt que de protéger le malade lui-même.
  • Des cas extrêmement rares (souvent des gens pour qui la condition médicale aurait justifié de ne pas s'acharner pour les réanimer) servent à établir la règle générale. On sauve des polytraumatisés qui auraient du ne pas être réanimés, pour ensuite justifier de donner la mort à eux, ouvrant ainsi la porte pour tous les souffrants.