samedi 21 juin 2014

HUMOUR - Ils ont enfin réussi à retirer le chandail de Guy Lapointe

juin 2014 - Après toutes ces années, il devait avoir vraiment besoin de prendre un bain :-)


Dans cet article:

  • Liens vers la nouvelle sur la star du hockey surnommée «Pointu»
  • Une observation de Lapointe sur la clef de la victoire dans les bonnes années du CH
  • Ma réflexion sur le hockey, notamment sur la démocratisation du sport.



Guy LAPOINTE ex-défenseur du Canadien de Montréal (CH) rejoindra le temple de la renommée au Centre Bell. Le défenseur vedette ayant porté le chandail numéro 5 rejoint ses coéquipers aussi ex-défenseurs vedette, Larry ROBINSON (extrême gauche sur la photo) et Serge SAVARD (extrême droite sur la photo). Certains croient que ce sont ses passages chez les Nordiques de Québec, qui ont fait hésiter durant tant d'années l'organisation du CH. «Voyons, ça se peut pas des affaires de même!». Il aura fallu attendre la famille MOLSON pour voir ceci. Crédits photo :  Journal de Québec, 19 juin 2014)

La nouvelle via RDS
Lapointe bientôt immortalisé (18 juin 2014)
http://www.rds.ca/hockey/canadiens/lapointe-bient%C3%B4t-immortalis%C3%A9-1.1160592

La nouvelle via La PRESSE
Le Canadien retirera le chandail de Guy Lapointe (18 juin 2014)
http://www.lapresse.ca/sports/hockey/201406/18/01-4776972-le-canadien-retirera-le-chandail-de-guy-lapointe.php

Autres:
Un peu de Québec en Pointu (Journal de Québec, 20 juin 2014 par Albert LADOUCEUR)
http://www.journaldequebec.com/2014/06/20/un-peu-de-quebec-en-pointu

BIG THREE : Enfin réunis! (Journal de Québec, 19 juin 2014 par Jonathan BERNIER)
contient de belles photos de la conférence de presse du 19 juin.
http://www.journaldequebec.com/2014/06/19/je-suis-un-homme-chanceux--guy-lapointe

«Comme des frères»

Voici l'un de ses commentaires sur le succès du CH ces années-là:
«La raison pour laquelle on connaissait du succès dans les années 1970, c’est qu’on se réjouissait quand nos coéquipiers récoltaient des honneurs ou accomplissaient des faits marquants, a raconté celui qui a récolté 622 points, dont 171 buts, en 894 matchs avec le Canadien, les Blues et les Bruins. Il n’y avait pas de jalousie, on était comme des frères. Je suis encore comme ça. D’ailleurs, j’avais appelé Serge et Larry pour les féliciter.»
C'est ce que j'appellerais aujourd'hui la différence. Différence entre, par exemple chez les Penguins, Sidney CROSBY (le jeu d'équipe) et Evgeni MALKIN (joueur plus solo; le jeu pour la gloire personnelle).

Démocratiser à nouveau le sport

Je ne suis pas un vrai fan de hockey mais disons, un «sympatisant». Je me souviens de ces années où tout était possible avec le CH alors appelé le Canadien (de Montréal). Et je me souviens de la Soirée du hockey, les samedis soirs. Un peu comme le Hockey Night in Canada de CBC, mais en plus intense, en plus «magnifique», avec en plus la voix de René Lecavalier, pionnier dans la description en direct de l'action sur la glace. Évidemment on n'avait que quelques matchs (un seul par semaine sauf en séries), mais en raison du nombre limité de chaînes de TV, le hockey n'en était que davantage démocratisé. Il y avait une atmosphère spéciale et une identité sportive. C'était en même temps une rencontre familiale. Les non initiés (moi enfant) et les plus initiés (beaux-frères tous plus âgés que moi) se retrouvaient pour une même activité inactivité intense. Certains se découvraient des talents d'analyste sportif ou même de coach.

Les changements en télécommunications et la multiplication des chaînes de TV spécialisées ainsi que les coûts des droits de diffusion, ont peut-être contribué à rendre un peu moins accessibles à tous certains contenus d'intérêt général (morcellement et cloisonnement). Pourtant, de la même manière que l'on a Les Chefs, sans être abonné à une chaîne TV culinaire, on devrait se garantir au Québec, une plage horaire pour notre sport d'équipe national, visant le public non abonné à une chaîne sportive. Ce serait se respecter soi-même. La LNH devrait modérer ses coûts pour un tel exercice. Je crois qu'elle serait gagnante au change, car la vitrine créerait le besoin.