jeudi 18 septembre 2014

Envoyés du Québec en Écosse: les oubliés à Montréal

18 SEPTEMBRE 2014. La question du référendum écossais en ce 18 septembre 2014 ne laisse pas indifférent. On a beau faire semblant dans certains cas, le débat suscite l'attention du Québec et même du monde. C'est quand même 8 siècles d'union qui prendrait fin si le oui l'emportait. Certains observateurs croient que la structure économique de l'Europe pourrait changer radicalement. Les indépendantistes québécois ont envoyé ou invité leurs observateurs, pour parfois presque s'ingérer dans un débat qui concerne une autre réalité, un autre pays, une autre culture et deux peuples fondateurs avec une langue commune et qui ont beaucoup en commun. Faut-il vraiment toujours rappeler les conflits ancestraux ou au contraire, avancer?

En apprenant que la richesse principale qui rend la province de l'Écosse prospère et la servirait après son indépendance, serait constituée de ses ressources potentielles en hydrocarbures (Le Monde - blogue 26 nov. 2013), je n'ai pu m'empêcher d'avoir cette pensée. Il manque un groupe, non représenté OU plus précisément qui se la joue tranquille (en mode veille), parmi les indépendantistes du Québec en Écosse. Mais la presque totalité sont restés à Montréal. Il manquait un échantillon d'artistes, de cinéastes et d'environnementalistes et autres «anti», systématiquement opposés à l'exploitation des richesses naturelles; richesses sans lesquelles l'indépendance écossaise ne serait même plus une option viable. Ils ont cru bon ne pas activer un argumentaire qui pourrai remettre sérieusement en question le beau projet.

Graphique extrait du Livre Blanc pour l'indépendance, présenté par le  premier ministre écossais Alex Salmond.  «Pour la période de 30 années débutant en 2011, 98,8% de la production pétrolière au large des côtes du Royaume Uni (UK) proviendra du partage géographique de l'actuel plateau continental» (auteur du graphique: Professeur Alex Kemp, University of Aberdeen).