samedi 30 mai 2015

«Fessée de Marine Le Pen à une Antifa haineuse»

Marine Le Pen, politicienne française de droite bien connue, répond à une activiste de gauche, qu'il y a une différence entre un racisme politique national malsain (fascisme) et le projet français d'intégration (un vrai vivre-ensemble) de plusieurs races ou ethnies et religions, sous une même nation partageant au minimum des valeurs communes de liberté et de tolérance.

Marine Le Pen, du Front National (France) lors d'un passage à l'émisison Le Grand Forum, sur Europe 1


 

Ce ne sont pas ses propres mots, mais une adaptation. Le problème de la France (et occidental montant) n'est pas l'acceptation de l'autre, mais la création de sous-nations dans la nation d'accueil. Ce serait le cas dans la zone européenne. Les communautés ont trop souvent, des valeurs totalement opposées au pays d'accueil et même entre elles.

Les opposants dans leurs pays se retrouvent opposants entre eux en Occident. Les communautés veulent reproduire les modèles qu'elles quittent. La droite de Le Pen prétend non pas dire non à l'immigration, mais à une immigration qui dépasse la capacité d'équilibre de la société d'accueil, et dissout la nation, dans des tentatives d'alliages incompatibles. Bref, il a fallu des siècles pour un certain équilibre démocratique viable entre des valeurs opposées (1), un respect mutuel des idées, mais il ne faut que quelques décennies pour faire tout basculer. Le Pen prétend que l'Union européenne contribue à déstabiliser les nations participantes qui ont chacune leurs caractéristiques propres (langue, valeurs, projets de société, mode électoral et parlementarisme, ...).

LIRE AUSSI sur le sujet

Scandale Grande-Bretagne: Les autorités ont couvert les crimes de gangs pédophiles

(dimanche 31 août 2014)

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1. Exemple libéralisme contre conservatisme, laïcité contre religions, libertaires contre défenseurs de la morale plus traditionnelle, valeurs économiques plus à gauche contre la droite, etc.

Les Français connaissent et dénoncent les lobbys secrets...

Toute société se transforme, certes, mais toute valeur n'est pas jetable 


Et une «évolution» peut aussi être un déclin (éthique et moral, économique, ...). Un société peut «évoluer» dans le bon et dans le mauvais. Je vous propose ici (lien en fin d'article), un clin d’œil vidéo envers ces lobbys secrets, loges (ateliers, groupes) avec multiples degrés, qui influencent le politique, la justice, les valeurs morales incluant en éducation pour les nouvelles cohortes d'élèves. 





Ce qui est étonnant, c'est que dans leur défense, les loges (sortes de groupes régionaux) disent au public qu'elles sont des sociétés qui cherchent des intérêts socio-communautaires communs pour aider leur prochain, leur communauté. Elles n'auraient pas de secrets idéologiques, politiques et autres, et l'hermétisme serait simplement pour protéger l'anonymat de leurs membres (rires en conserve ici).

Réponse: pourtant, les loges ont de multiples degrés (échelons) que doivent monter les novices avant d'atteindre les hautes sphères, à des conditions très précises. Ceux des 3 premiers degrés vus dans certains reportages ou pseudo-enquêtes, par exemple, ne savent pas ce qui se passent aux échelons supérieurs. Les échelons inférieurs, ce sont les béliers de la clip des Brigandes (v. plus bas). Ils sont encore dans l'innocence et croient faire partie d'une vaste société caritative en accord avec le judéo-christianisme ou un simple humanisme séculier. Mais dans les faits, l'argent servirait à influencer; en quelque sorte, à gagner le peuple, à partir de gens influents, en leur domaine.

«Comment cela fonctionne-t-il», dîtes-vous!? 


Simple, ceux qui sont jugés prêts (degré atteint), se rencontrent et débattent sur les priorités et les valeurs des prochaines années, puis après avoir voté, retournent influencer leurs milieux respectifs (tribunaux et interprétation du droit, rédaction du droit nouveau par des hauts-fonctionnaires qui eux, survivent aux élections, médias, politique, économie nationale, éducation, etc.). En France, c'est bien connu et documenté par des enquêtes journalistiques et même dénoncé, comme dans cette vidéo. Au Québec, comme dans le reste du Canada, on croit que c'est un mythe.

Les sociétés secrètes en Amérique du Nord, mythes ou réalités?


Bien sûr, il y a des théories du complot ou rumeurs de sociétés secrètes, qui sont déconnectées de la réalité. On y amalgame quelques faits et réalités et y adjoint un mythe. Mais ne trouvez-vous pas étrange
1)  que la plus haute cour du pays rende des jugements ou avis opposés à ceux d'il y a 20 ou 30 ans ans sur la base des  mêmes lois, faisant changer les valeurs et obligeant le législateur à réécrire les lois?
2)  que maints avocats affirment que la justice et le droit ne sont aucunement influencés par les croyances nouvelles et que les valeurs seront tout aussi bonnes dans 50 ans?
3) qu'ainsi (le droit nouveau ou en mutation), la pédophilie et d'autres déviances, soient en voie d'être réhabilitées, en partie par la refonte et imposition en éducation et par les peines légères pour les pédophiles ?

Leur maxime: Le droit évolue.
La réalité: le droit est changé, en partie par des groupes plus ou moins secrets qui font avancer leur vision du monde et les valeurs morales de demain; celles qu'ils et elles voudraient voir ressortir dans les politiques.

Le poids média fait le reste pour convaincre le peuple. Et soyez sans crainte, la censure web bat déjà son plein en rétrogradant les sites et blogues de valeurs plus conservatrices au sens moral et social. Ce site (YapasdePRESSE) l'a été régulièrement, dès qu'il atteint quelques centaines de visiteurs par jour sur une base de plus en plus fréquente. C'est en raison de telles influences, que le conservatisme a dû s'organiser ces dernières décennies. Ceci sur la base que toute société évolue, certes, mais que toute valeur n'est pas jetable.


Les Brigandes - La loge des Jacobins



Article suggéré

Le nouveau pouvoir des francs-maçons (Le Figaro, 7 et 9 décembre 2012)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/12/07/01016-20121207ARTFIG00492-le-nouveau-pouvoir-des-francs-macons.php

lundi 18 mai 2015

Des Vikings explorant Québec 500 ans avant les Français?

Et une observation sur le climat vers les années 1000 et 1500


Un article intéressant sur l'histoire nous parle du passage probable de Vikings à l'Île d'Orléans, près de l'actuelle ville de Québec, vers l'an 1000 de notre ère, au moment où Leifur Eiríksson et ses équipages seraient venus explorer le Saint-Laurent, 500 ans avant Jacques Cartier.



Buste de l'explorateur islandais, Leifur Eiríksson, né en 970 et mort vers 1025.


  • Les Vikings auraient nommé une île Vinland (terre des vignes), en raison des vignes sauvages que l'on y trouvait vers l'an 1000; logiquement donc, de véritables raisins sauvages et non des baies. 
  • S'il s'agit d'une île de localisation exacte non connue (absence de carte), elle se trouvait toutefois en lien maritime(voie navigable) avec le Golf Saint-Laurent en face d'un promontoire rocheux. Elle pourrait correspondre à l'Île d'Orléans que l'explorateur français, Jacques Cartier, appela justement plus tard lors de son passage, Île de Bacchus. Dans la mythologie romaine (italienne), Bacchus est le dieu de la vigne, de la fête et du vin, faut-il le rappeler.


Le Markland, «terre de forêts» est confirmé comme étant le Labrador et Terre-Neuve par des fouilles archéologiques. Le Helluland, «terre de pierres plates» correspond à l'île de Baffin. Mais une île, Vinlad, «terre de vignes», demeure de localisation incertaine. L'historien islandais Gisli Sigurdsson croit qu'il pourrait s'agir de l'île de Bacchus, nommée ainsi par Cartier (aujourd'hui, Île d'Orléans),

«Le doute subsiste encore quant à l'emplacement de ce dernier site, mais plusieurs textes anciens suggèrent notamment qu'il aurait pu être découvert à l'Île de Bacchus (Île d'Orléans)» (1).



Et le climat vers les années 1000 et 1500


Cela est intéressant aussi du point de vue de la connaissance du climat des siècles et millénaires passés; ici entre 1000 et 1500. Si Vinland est vraiment l'Île d'Orléans, cela nous confirme un climat permettant des vignes sauvages (plantes indigènes) avant la culture par les nouveaux arrivants. Des vignes sont actuellement cultivées sur l'Île d'Orléans, mais à l'époque, il s'agissait de raisins croissant naturellement sur place (sauvages) et suffisamment en abondance pour que leur présence ressorte comme un trait caractéristique pour l'explorateur français Jacques Cartier (île nommée du nom de Bacchus, divinité du vin et de la fête par un français). Or, un Français était capable de distinguer un raisin d'une baie sauvage, et peut-être 500 ans avant lui, l'explorateur islandais, Leifur Eiríksson (Eiriiksson) avec son Vinland en face d'un promontoire rocheux. Eiríksson avait déjà vu l'Italie et connaissait aussi des vignes.

Faut-il rappeler aussi que les Vikings avaient une communauté au Groenland (du nom anglophone Greenland, son ancien nom sur les cartes.

Groenland égale GREENland (en anglais), sur les anciennes cartes, comme celle-ci montrant les données contextuelles voisines du Canada, sur une édition d'un atlas de 2003.


LIRE AUSSI:

Restes d'un chameau géant retrouvés dans l'Extrême-Arctique canadien  (9 mars 2013)


Réchauffement climatique: dégel des cerveaux (16 février 2013)


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1.  Valérie BIDÉGARÉ. Des Vikings au Québec avant Jacques-Cartier. Journal de Québec, samedi 16 mai 2015.

La pseudo-démocratisation d'internet et des blogues; une arnaque?

Il est faux de prétendre que sur le web (internet) tous sont égaux, par exemple pour les blogues privés non corporatifs de chroniqueurs ou rédacteurs web. 

(Mise à jour  : 15 août 2015)

NOTE: La mention du moteur Google est à titre indicatif. Je suis par ailleurs en général reconnaissant de leurs produits, mais moins de quelques-uns leurs services indignes de la marque. D'autre part, le phénomène de pénalités INJUSTES et inéquitables dans le positionnement des moteurs de recherche et annuaires peut survenir sur diverses plateformes.

Je me suis retrouvé un jour face à une tendance forte: la démocratisation de l'internet et des communications est devenue un vœu pieux, voire une arnaque. Votre contribution à un fournisseur amène plusieurs milliers de visites (un trafic significatif) sur leurs serveurs chaque année, et cela leur donne du poids et une valeur importante cotée en bourse. Cette valeur peut se chiffrer en milliards de dollars. Le trafic suscité par vos publications web et le nombre de membres s'ajoutant à leur plate-forme sont en quelque sorte votre contribution en retour de la gratuité. Mais si vous utilisez un service gratuit, la reconnaissance plafonne et même décline...

Décroissance des visiteurs majoritairement acheminés par Google, à un point non atteint depuis des années, à partir du 30 juillet 2015. Je ne donne pas les chiffres en fréquentation (axe vertical) car cela fait partie de ma gestion personnelle. Je dirai seulement que le taux actuel de pages consultées n'a pas atteint un aussi bas depuis des années, à mes premières semaines sur Blogger, suivant le 9 août 2015.



À titre de témoin : Croissance mensuelle de YapasdePRESSE dans le classement Québécois. Chaque point correspondant à une mesure de positionnement mensuelle sur un outil de monitoring externe à Google. La courbe a continué de croître malgré le déclin des PC et la montée des mobiles.

Il est étrange que les courbes de statistiques de visites Google et de croissance dans le classement québécois via un autre outil, donnent des informations contradictoires entre juillet et août 2015. Ceci devrait inciter les contributeurs gratuits à se poser de sérieuses questions sur la neutralité du positionnement sur les moteurs de recherches.

Pourquoi me suis-je tourné vers le web libre (démocratique) pour la rédaction et la publication de mes opinions?


Face à la rencontre de la censure dans les sections «Opinions» des médias traditionnels, le web a présenté un rafraîchissement des communications et un vent de liberté. Bien sûr, il y a un côté sombre au web (exploitation sexuelle des femmes et des enfants, théories trompeuses et extrémistes comme le marché des conspirations, exploitation des besoins humains par du hameçonnage), mais le côté sombre agit dans toute société. Il agissait déjà (et encore) via des annonces dans les médias plus traditionnels (journaux, courrier de surface traditionnel, ...) ou par le marketing postal et télémarketing et il agit maintenant d'une autre manière. Car, L'instruction et la connaissance n'amènent pas plus d'intégrité morale. Sinon, les commissions d'enquêtes n'existeraient pas. Ceci dit, le web contribuait durant quelques années à communiquer plus librement des idées, sans le filtre d'une entité ultra-encadrante. Du moins, ce pouvait être vraie dans les années 1990-2000; moins vrai en 2015...

Qui suis-je?


Je suis un homme de la génération charnière au Québec, entre les boomers et les X. Comme les ados entre l'enfance et l'âge adulte, je ne suis pas un vrai boomer (je n'ai pas eu leurs avantages fiscaux et subventions), et en pensée et par mes intérêts, je m'identifie beaucoup plus avec les X. Lorsque j'ai joint le web comme rédacteur privé (auto-édité), d'abord vers 2000 sur un site à contenu plus philosophique et spirituel, c'était encore un peu l'âge de fer internet. J'avais besoin d'un contact bénévole programmeur pour développer et maintenir la structure de mon site qui gagnait progressivement en notoriété. Faute de connaissances informatiques suffisantes. Mon site est «mort» en pleine croissance, vers 2010-2011 quand mon contact s'est retiré (omettant de me donner les accès au registraire web et aux backups, malgré mes appels à l'aide).

Pourquoi le web a représenté pour moi une opportunité?


Lorsque je proposais des opinions dans les journaux officiels dans les années 1985-2008±, j'étais trop souvent à mon sens, non publié, car

  • mes opinions n'allaient pas dans le sens du courant majoritaire; sinon pourquoi les émettre? Je me limitais donc grandement. Pourquoi dirais-je ce que tous affirment et avec lequel je suis d'accord?
  • mes opinions nécessitaient plus que 150 mots, justement parce qu'elles amenaient un angle différent de l'angle dominant dans les grands médias.


Avec

  • l'arrivée de nouvelles plateformes bien établies (ex. Blogger de Google OU l'ancien Espace Canoe francophone, maintenant fermé pour les contributions d'internautes pour le Québec) 
  • en plus assez conviviales et nécessitant peu de connaissances en programmation, je trouvais cependant une nouvelle façon de m'exprimer. 
Si je rejoins beaucoup moins de lecteurs que via une opinion dans un grand journal comme le Journal de Québec (Journal de Montréal) ou Le Soleil (La Presse), par contre je touche un public mieux ciblé.

Du temps où j'avais une version de YapasdePRESSE sur Espace Canoe, une branche grand public de Canoe.ca qui leur a été retranché (francophonie majoritairement du Québec), il était de plus en plus fréquent que je reçoive un nombre de consultations de certains billets de l'ordre de celui de certains chroniqueurs professionnels. Mais bientôt, les blogues du public ont cessé d'être maintenus en raison, disait-on, de problèmes informatiques et de complexité des corrections informatiques. Le contenu est du même coup devenu pollué par de pseudo-billets publiés par des robots de publicité, rétrogradant les derniers articles publiés (mode d'affichage du plus récent au plus ancien) (...)

Devant la situation, je m'étais donc déjà recentré sur ma version Blogger (Google) dès la répétition systématique des premiers problèmes sur Espace Canoe (2). Avec la «famille» de produits Google, j'ai travaillé fort pour connaître une progression modérée mais plutôt constante du nombre moyen de consultations; évidemment avec des sommets et des creux, mais une tendance à la croissance. Puis, avant que je comprenne ce qui se passait, les choses se sont mises à changer. À chaque fois que mon blogue devenait plus populaire, il était rétrogradé systématiquement par le moteur Google (ou est-ce Blogger? Même famille en tout cas). 

Blogue pénalisé (rétrogradé) quand il reste populaire sur une longue période et qu'il se rapproche des ligues supérieures


La pseudo-explication en vogue sur le web: ce serait des mauvais liens vers nos blogues, ou bla, bla, bla. Il faudrait pratiquement retourner à ce qu'on a fui et devenir spécialiste en programmation ou payer pour des services d'analyse et de diagnostic pour régler le tout (racheter notre classement en quelque sorte). Ce n'est pas le problème de la convivialité avec les mobiles  (téléphones intelligents et tablettes, etc.), puisque je l'ai déjà activée depuis plusieurs mois, voire 2 ou 3 ans, et surtout parce que les visites chutent à chaque fois dramatiquement en quelques jours.

Les directives du «bon webmestre» ont changé et se sont contredites


Il y a quelques années 

  • on nous disait qu'il faut citer nos sources en mettant des liens html. Maintenant, il ne faut pas mettre trop de liens pour ne pas être confondu avec un annuaire (devenant un compétiteur) et ainsi, pénalisé ou encore parce que les liens peuvent devenir obsolètes et générer une erreur d'affichage. Mais si on met l'attribut nofollow des liens pour éviter la pénalité pour liens désuets, alors on redevient louche, parce que ce doit être à cause de mauvais amis web (nos sources citées). Bref, on veut que tu paies pour mettre du gratuit sur les plate-forme. C'est le talon d'Achille d'internet, à part les haters (ceux qui aiment haïr) qui polluent les sections commentaires de blogues et articles, par des commentaires méprisants.
  • On nous disait qu'il faut être référencé le plus possible dans des annuaires et sur d'autres sites et moteurs de recherche, etc. Maintenant, cela peut être interprété comme étant des techniques de contournement des classements et peut nous mériter une sévère pénalité. Parce que si tu doubles ou triples tes visites rapidement, c'est suspect.
  • Maintenant on nous dit que les nouveaux paramètres Google favorisent le contenu original et c'est exactement ce que je publie, en citant mes sources de référence.


Une censure réelle, quelle qu'en soit la cause


Que la censure (la pénalité est une véritable censure) soit de nature commerciale (lutte entre les grandes plate-formes) ou idéologique (mon blogue ne va pas nécessairement dans le sens du courant très libéral du moralement tout permis et de la déresponsabilisation individuelle et collective - «payez pour nos abus»), le résultat est le même; la pénalité.

Bref, j'ai compris. La démocratisation de l'internet et des communications est un gros mensonge, un vœu pieux, voire une arnaque. Votre contribution à un fournisseur amène plusieurs milliers de visites (un trafic significatif) sur leurs serveurs chaque année, et cela leur donne du poids et une valeur importante cotée en bourse. Ceci (le trafic suscité et le nombre de membres) est en quelque sorte votre contribution en retour de la gratuité. Mais si vous utilisez un service gratuit, la reconnaissance plafonne et même décline. Si vous n'êtes pas un blogue de la première heure des blogues (3), alors vous vivrez à répétition les corrections négatives dès que vous commencerez l'ascension de la «fève magique», vous rapprochant de façon significative des «géants» corporatifs qui ont des centaines de visiteurs par jour.

Doutes sérieux sur la démocratisation du web gratuit avec un contenu autre que du divertissement (entertainment)


C'est sûr que le divertissement aura toujours la cote; par exemple, les gaffes (FAILS) diffusées sur Youtube. C'est accessible, rapide et ne demande pas à réfléchir. La musique gratuite compte aussi parmi les plus consultés.

J'ai vraiment cru qu'il pouvait exister une neutralité chez les hébergeurs de blogues gratuits avec un contenu un peu plus utile, mais je doute. Par exemple, selon une autre raison possible de mon déclassement (rétrogradation) si le diagnostic révélait que mon site a été piraté et que des liens soient redirigés ce qui peut amener une pénalité, ce serait selon mon avis, au fournisseur de le détecter et de m'en informer en me disant précisément quoi faire (où est la ligne de programme probablement à enlever de ma page). Mais la communauté web palabre et embarque dans ce jeu financièrement intéressé.

  • il faudrait faire diagnostiquer son classement, et tra-la-la... 
  • Il faudrait payer pour un logiciel et croire qu'il réglera notre problème ou recourir à des services spécialisés de diagnostic SEO, etc. 

Sauf que mon site n'est pas commercial:

  • j'offre du contenu gratuit. Donc, en plus de me taper des centaines d'heures de bénévolat par année au service des internautes des communautés web, croyez-vous sincèrement que je vais mettre des centaines, voire des milliers de dollars annuellement? J'ai pris du temps à ma famille et sur mes congés et vacances, pour contribuer gratuitement au web.
  • Et je contribue à des milliers de visites annuellement sur un produit hébergé chez un fournisseur milliardaire coté en bourse en fonction de son trafic. 

Ne serait-ce pas suffisant, considérant que la valeur virtuelle de leurs actions boursières dépend en bonne partie de milliers et de millions de blogueurs comme moi, qui amènent du trafic, lequel, à son tour, génère de nouveaux membres et fait augmenter leur valeur en bourse?
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1.  J'ai pensé racheter mon ancien nom de domaine de 2000-2011, mais celui-ci coûtait encore près de 1000$ en 2014, bien qu'ayant changé depuis de propriétaire pratiquement chaque année entre 2011-2014. Et avec un travail constamment en évolution nécessitant de se tenir à jour (géomatique) et une famille, je n'avais pas le temps pour me former en programmation pour refondre le site moi-même sur une nouvelle plateforme (avec déjà le blogue politique social yapasdePRESSE sur Blogger (plate-forme simple). Et le rachat ne me donnait pas plus accès aux «backups» en possession de mon ex-conseiller et programmeur informatique bénévole.

2.  J'ai signalé le problème de la stagnation du site francophone Espace canoe (une branche pour le public de canoe.ca)  et celui de la publicité ne respectant pas l'éthique du web à quelques reprises entre-temps et on me répondait, toujours poliment que c'était complexe de maintenir cette section de Canoe. Mais on continuait de diffuser les publicités officielles des vrais commanditaires de Canoe.ca Je comprenais après 2 ou 3 tentatives, que cette section publique représentant jusque là, un bon exemple de démocratisation du web, n'était plus prioritaire pour Québecor, et que probablement que le tout mourrait bientôt; ce que le temps a confirmé en 2014. C'était dommage, car Canoe francophone me permettait jusque vers 2011 ou 2012 de joindre directement les gens du Québec et la réponse était instantanée, sans autres frais. En échange, mes publications généraient du traffic (des consommateurs majoritairement du Québec) sur leur plateforme multimédia francophone.

3.  Ce que je veux dire par blogue de la première heure, c'est par exemple, que la première maman francophone qui a écrit de façon intéressante et pertinente (répondant à un besoin) sur les enfants et la famille a eu un avantage sur les centaines de mamans tout aussi compétentes qui ont tenté de faire de même depuis. C'est un peu comme le premier type qui a échangé un trombone à papier qui vaut moins d'un cent (moins de 0.01 $) contre une maison, en échangeant à chaque fois à un nouvel internaute, dans une sorte de chaîne de négociation, un article de plus de valeur obtenu contre un nouvel article valant un peu plus que celui offert. La chose a fait les nouvelles internationales. Mais l'approche ne peut pas fonctionner pour les milliers de personnes qui tenteraient de reproduire le même phénomène. 

vendredi 8 mai 2015

Où vont les milliers de milliards ($) du carbone (GES)? 12 questions pour les journalistes

Où vont les milliards de dollars en taxes et autres pénalités pour contrer le changements climatiques? les environnementalistes, les vrais, seraient-ils des idéalistes instrumentalisés?

(dernière modification: 12 décembre 2015, 12 novembre 2017)

Dessin improvisé au surligneur feutré, sur papier-mouchoir. L.B., 11 ans, janvier 2015

Quand les grands médias disent de regarder dans une seule direction, c'est souvent qu'il faut regarder ailleurs; non pas l'événement, mais ce qui le provoque. Ici, les pays les plus productifs de «travail» (exploitation, production) seront les plus pénalisés, lorsqu'ils adhèrent à un tel système de pénalités. Bref, c'est comme si le régime avait été pensé par les ennemis de ces pays, en jouant sur la culpabilité pour arriver à leurs fins. 



Récemment, en début d'année 2015, le Québec apprenait que les taxes sur l'essence pour son engagement de participation aux bourses du carbone serait d'un certain montant. La même année, nous apprenions que ce serait en fait le double. Or, tout ce que nous consommons, des vêtements aux meubles en passant par les aliments, tout est transporté, d'autant plus que nous évacuons le travail de fabrication et de transformation à l'extérieur d'une prétendue économie du savoir. Par exemple , une foule de produits nous viennent de l'extérieur du Canada: textiles, fabrication de matériel électronique, production alimentaire, etc.



Dessin au crayon | enfant de 7 ans



Il est clair

  • que les pays touchés par l'inflation ainsi générée, sont ceux qui précisément contribuent à ce système mystérieux et sont donc financièrement pénalisés. 
  • que les pays exploitant les ressources sont les plus pénalisés, tant chez eux (exploitation, transformation) que leurs entreprises implantées à l'étranger

Il semble écrit dans le ciel, que ces bourses et pénalités constituent une solution perdant / perdant pour ceux qui produisent des biens de consommation, mais inévitablement pour les consommateurs. Nous augmentons notre empreinte écologique en émissions de GES en produisant. Les surtaxes aux entreprises seront refilées aux consommateurs, comme le sont les taxes directes (ex. sur l'essence, taxes écologiques sur les autres produits, inflation via la hausse des coûts de l'énergie). Mais difficile de suivre le chemin de ces milliards de dollars, potentiellement une des futures plus grandes fraudes mondiales.

Voici 12 questions pour journalistes sérieux: