lundi 24 octobre 2016

UBER modèle des libertés? Modérons nos transports

EN REPRISE, IMPORTANT


Quoi que j'ai pris la défense d' UBER au cours de l'été 2016, il me semble qu'une nouvelle donnée majeure est passée presque inaperçue dans nos médias du Québec. Il s'agit du financement du modèle qui inclut des participations importantes annoncées au début de l'été 2016, de fonds de l'Arabie Saoudite; soit 3,5 milliards $ US ou 3,1 milliards d'euros avec un siège au conseil, et précédemment du Qatar, comme en ont parlé Le Figaro (2 juin 2016) et La Presse.ca (1er juin 2016).



C'est pour cela que les négociations nocturnes à huis-clos qui ont suivi, entre le Gouvernement du Parti Libéral du Québec et une entreprise ayant des milliards de dollars en financement provenant en partie de pays aux antipodes des droits humains, ont de quoi inquiéter et rendent conditionnel notre appui collectif au modèle. Des conditions d'opération ont été conclues entre UBER et notre Gouvernement, lequel après un projet pilote, devrait mettre fin à l'exclusivité actuelle (monopole) des taxis traditionnels aux coûts de permis excessifs.  On ne parle cependant plus ici, pour les chauffeurs UBER, de petits travailleurs qui bénéficient d'un modèle et d'une assistance administrative, mais de petits travailleurs soutenant une entreprise multimilliardaire au financement questionnable. Il faudra se pencher sur l'éthique sous-tendant l'expansion fulgurante d'UBER, considérant les valeurs promues dans certains pays pourvoyeurs (Arabie Saoudite, Qatar) d'où proviennent des milliards de dollars en capitaux.


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Taxi reviens! UBER, l'argent d'UBER, le Gouvernement du Québec et les taxis trad en déclin

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