samedi 21 janvier 2017

Marche des femmes: les célébrités féministes exploitées par Hollywood (Démocrate) dénoncent Trump...

Quand les actrices et chanteuses célèbres exploitées par Hollywood (Démocrate), ou auto-sacrifiées pour obtenir le $uccès (?) dénonçaient Trump (Républicain) à la marche des femmes de Washington D.C. (#WomensMarchOnWashington)


Une question à la Women's March On Washington

«Respectez-nous !» ne commence-t-il pas par se respecter soi-même?


Le respect par le regard masculin commence-t-il par le respect de soi et de son jardin privé face à la vie publique? Les stars féministes du cinéma, de la chanson ou du divertissement réclament le respect de leur corps. Mais lorsque cela fait leur affaire, elles offrent leur corps au marché, pour (à compétences comparables) faire monter les enchère$ et dépasser la concurrence comme actrices, chanteuses pop, etc. Elles ne réalisent pas l'impact de ceci sur leur image projetée et sur les pressions que vivent les femmes et particulièrement les adolescentes, dans leur image et leur vie quotidienne. Peut-on encore parler d'exploitation par le masculin uniquement, quand on joue ce jeu de l'offre sur ce marché? Peut-on s'y livrer et en refuser les règles (perception, image projetée, femme instrumentalisée)? 

Scarlett Johansson est parmi les célébrités qui reprochent à Trump son manque de respect des femmes... Un grand nombre de femmes connues dans le cinéma et la chanson ont tout comme elle, dû se laisser déshabiller par Hollywood ou l'industrie du divertissement (très majoritairement Démocrate) pour se démarquer du nombre et pour une ascension accélérée.  


Extrait (traduction proposée) : «Scarlett Johansson se joindra à Katy Perry et à Evan Rachel Wood pour la marche des femmes à Washington....» 

mercredi 18 janvier 2017

Ce que les médias du Québec ne vous diront pas sur les candidats présents au Débat en français pour la direction du Parti Conservateur du Canada

Plusieurs candidates et candidats de grande qualité, voilà ce qui ressort du débat Conservateur (PCC) en français à Québec et de leurs résumés. Cependant, à 13 candidats, il est très difficile de répartir qui a dit quoi, sur quel sujet.


Le débat se tenait au Centre des Congrès, dans la ville de Québec, le 17 janvier 2017, à compter de 18h30. La modératrice, Pascale Déry, spécialiste des communications et des sciences politiques, était très professionnelle (polie et ferme) et n'en laissait pas passer une. Chaque candidat avait 50 secondes pour répondre et 2 cartons pour 2 droits de réplique à un candidat de leur choix. 

Les médias trad


Opération séduction de l'électorat francophone est ce qui ressortait du bulletin de nouvelles de 22h de ICI Radio-Canada. «Dure soirée pour le français», titre le Journal de Québec du 18 janvier 2017 dans sa version imprimée. Les lignes de Blainey contre Bernier sur la gestion de l'Offre en agriculture (ex. UPA au Québec) et la réponse ont été plus retenues par nos médias en fin de soirée.


Premier débat 100% en français dans l'histoire des courses à la Direction du Parti Conservateur


Oui, le français est laborieux pour près de la moitié des candidats, mais il y a une volonté. Cela ne devrait pas faire le point principal d'un bon reportage politique. C'est le grand nombre de candidates et candidats de qualité qui aurait dû ressortir. Premièrement, vous devez savoir que c'est le premier débat entièrement en français dans l'histoire du PCC (français laborieux ou en apprentissage il est vrai pour certains candidats).


S'informer par soi-même


Pour ma part, j'ai décidé d'aller m'en rendre compte par moi-même et j'ai convaincu mon épouse de m'accompagner en payant son entrée. Je ne vous cacherez pas que je suis de tendance conservatrice. Ma position est écrite dans ma section profil d'auteur, à la marge droite sur ce blogue.

Ce que le public veut savoir


Ce que le public veut apprendre des médias, ce n'est pas uniquement la question du français, mais aussi connaître les profils et expériences des candidats alignés pour la course à la chefferie pour l'occasion du premier débat en français tenu dans la ville de Québec; un symbole fort. J'ai fait le travail (scan du dépliant et article) pour aider un peu les journalistes. Les électeurs veulent aussi de connaître le Parti Conservateur par un autre filtre que les positions individuelles des candidats sur l'avortement (sans filtre idéologiques, en fait). En parlant avec des collègues de travail durant la course électorale de 2015, je me suis rendu compte que beaucoup de Québécois sont des Conservateurs qui s'ignorent. Les Québécois ont plusieurs valeurs communes avec le PCC, mais un grand nombre de travailleurs avec des semaines bien remplies, n'ont pas de culture politique et pas de réflexion profonde sur le sujet ou encore ne prennent pas le temps de bien s'informer au-delà des bribes que leur donnent les grands médias. Ils sont donc orientés par les clips de Radio-Canada ou d'autres médias (comme ici accent sur le mauvais français, opération dite de séduction, rien sur la qualité des réalisations des candidats).

Je suggère de commencer par les résumés ci-dessous 


Si vous voulez savoir les opinions d'une personne, à qui les demanderez-vous? À ses adversaires? Sûrement pas. Ensuite, visitez les plates-formes web des candidats.


Les 13 candidats à la direction du Parti Conservateur du Canada (PCC) ayant tenté le tout pour le tout en français

Les candidats à la Direction du Parti Conservateur du Canada sont des candidats de grande qualité, si l'on prend le temps de lire leur résumé (crédits image : Parti Conservateur du Canada)

Document de présentation des 13 débatteurs :

VERSION PDF (Adobe) des participants au débat : «RENCONTREZ LES CANDIDATS À LA DIRECTION - PDF»

Les 13 candidats à la chefferie du Parti Conservateur du Canada en 2013 sont : Chris ALEXANDER, Maxime BERNIER, Steven BLANEY, Michael CHONG, Kellie LEITCH, Pierre LEMIEUX, Deepak OBHRAI, Erin O'TOOLE, Rick PETERSON, Lisa RAITT, Andrew SAXTON, Andrew SCHEER et Brad TROST.




VERSION PDF (Adobe) des participants au débat : «RENCONTREZ LES CANDIDATS À LA DIRECTION - PDF»


Ce qui m'intéressait surtout en assistant à ce débat, c'était le «qui». Je ne connaissais pas les députés hors-Québec.

samedi 14 janvier 2017

La censure au Québec: à vous de juger

Chaque fois que je poste un commentaire qui est bloqué en bas d'un article sur une page web  d'un média de masse comme le Journal de Montréal (JDM) en ligne, je me souviens pourquoi j'ai créé le blogue YaPasDePRESSE; nommé d'un jeu de mot combinant 

1) «il n'y a pas de PRESSE»; comprendre:  les grands médias imprimés (et par extension les médias écrits) ne font pas leur boulot 

et 

2) «Pas si vite!»; comprendre:  pas de presse, ici dans son sens d'être poussé vers l' «obligation de se hâter», être poussé par d'autres à faire quelque chose précipitamment (1).

(dernière mise à jour 15 janvier 2017)

À ce que je sache, les médias de masse en ligne (web, internet) ne manquent pas d'espace pour diffuser les commentaires des lecteurs, contrairement aux versions imprimées plus coûteuses. Je venais de lire l'article «Le Canada doit cesser d’extraire les sables bitumineux dans la version web du JDM (13 janvier 2017). J'avais préalablement lu la version papier équivalente du Journal de Québec «Trudeau veut cesser l'exploitation des sables bitumineux» (JDQ, samedi 14 janvier 2017).

Je vois précisée, dans la version papier du journal de Québec et la version web équivalente du Journal de Montréal, la pensée du Premier Ministre (PM) du Canada, Justin Trudeau sur le pétrole canadien.

Je note premièrement que l'article vient de l'AFP. Je trouve cocasse que ce soit par la France (AFP = Agence France Presse) qu'on apprend le plus sur les intentions du PM canadien sur les sables bitumineux. Ensuite, je suis offusqué du rappel et de cette insistance sur la hausse des taxes en pénalisant davantage sur le carbone.



Peut-on me dire ce qu'il y avait de mal dans ce commentaire?  


«Heureusement que nous avons la France pour nous informer (AFP = Agence France Presse) sur les intentions de notre Premier Ministre. Il diminue les revenus d'exploitation et augmente les taxes (sur le carbone).  Bientôt nous ne pourrons même plus exploiter une carrière de pierre et nous vendrons des selfies aux Chinois». 

Ce faisant, j'oublie une ligne qui me revient quelques minutes plus tard. Je retourne pour ajouter l'idée avant approbation de mon commentaire qui ne pourra plus être modifié une fois approuvé. Surprise, même si je me suis identifié via mon compte personnel Facebook, ils ont pris la liberté de me censurer. Mais mon post était déjà refusé par le modérateur.

Apparemment, puisque le reste du texte allait dans le sens d'autres lecteurs, le journal n'a pas apprécié mon allusion à la mal-information, via ma référence à la France qui nous informe sur le Premier Ministre du Canada (AFP). La censure de mon post devient dans ce contexte une contre-opinion du modérateur qui outrepasse sa fonction. C'est comme si le journal se disait: «ce qu'il dit est faux; nous informons nos lecteurs, donc on le bloque». Alors qu'en réalité, l'esprit d'une opinion (commentaire) du lecteur, c'est de prétendre quelque chose qui peut appuyer ou contredire un événement, un écrit, une interprétation, une prise de position éditoriale, etc. 

Aux États-Unis actuellement, 74% des gens croient que les médias prennent position lorsqu'ils diffusent de l'information sociale et politique 


La situation doit être très semblable au Québec. 



Les médias de masse traditionnels (mainstream) sont les artisans de leur propre chute, ainsi que du succès des blogues extrémistes, dont certains même font dans les #FAKENEWS (la fausse info), le complotisme, la haine ouvertement dévoilée et décapante (haters), la diffamation, etc. Donc:

1)  Qu'on ne vienne plus jamais nous reprocher l'existence des blogues dont certains, il est vrai, sont des polluants idéologiques en n'apportant rien de constructif. Malgré les prétentions des médias trad's, les réseaux sociaux n'ont pas le monopole des #FAKENEWS (erreurs et non mauvaises intentions lorsqu'il m'es arrivé d'en citer sur mon blogue). Les journalistes de nos médias traditionnels n'ont même pas su discerner les révolutions islamistes (Égypte, Tunisie, Libye, peut-être dans quelques années au Maroc sous pression, etc.) et célébraient la nouvelle liberté en buvant des expressos. Ils disent et écrivent encore à l'heure actuelle, que les femmes portant le tchador ou un voile le font librement, faisant circuler la prétention de certaines féministes, alors que, par exemple, lors de la révolution islamique en Iran (religieux extrémistes prenant le pouvoir), les femmes auparavant plus libres sous un autre dictateur, sont descendues par centaines de milliers dans la rue, défiant le risque d'une sévère répression. C'était quand les médias y avaient encore accès. Après cela, le chef d'un pays vient nous dire que c'est un choix...

  • Quand nos médias nord-américains reprennent ce qu'ils savent faux, c'est de la fausse information ( #FAKENEWS). 
  • Quand ils ne traitent pas une nouvelle ou un fait de manière stratégique, parce que cela va contre l'idéologie de la ligne de presse ou de la majorité des journalistes, c'est de la désinformation.






2) Je suis mûr pour mon désabonnement payant de ce genre de média et de tous ceux qui ont les mêmes pratiques. 

_______________
1.  La précipitation à changer les choses cache souvent un agenda caché, vise à empêcher la réflexion, réduire au mutisme certaines parties de la société méprisée comme les aînés, la classe moyenne au travail, les électeurs qui ont des valeurs plus conservatrices, etc.

mercredi 11 janvier 2017

Prostitution juvénile en Californie: mythe et limites de la dépénalisation chez les ados

Le 1er janvier 2017, la prostitution juvénile devenait dépénalisée chez le moins de 18 ans dans l'État de la Californie. Les défenseurs de la chose s'empressent à dire que la loi ne dépénalise pas les clients, ni les proxénètes (souteneurs) qui ont l'âge légal de la majorité. Sauriez-vous trouver l'erreur?


  • Quand un État se retire de ses recours en matière de droit criminel face à un adolescent en dépénalisant la chose, il donne préséance au consentement de ce dernier. Si l'État se retire comme le fait la Californie, alors qui ira arracher la/le jeune consentant(e), du moins au départ, des filets du crime organisé et des gangs? 
  • Selon l'idéologie appliquée ici, les jeunes prostitué(e)s, même à plus de 14 ans, sont toujours placés en situation de victimes (déresponsabilisation). Cela peut donc s'étendre à d'autres aspects du crime, comme s'il n'existait pas de jeunes exploiteurs et violents de par leur caractère. Ce changement aura logiquement avec le temps, un effet domino sur l'acceptation sociale d'autres crimes commis par les jeunes considérés comme des «victimes de la société».
  • Cette dépénalisation constitue un argument de plus aux «pimps» (proxénètes) pour convaincre et enrôler des jeunes de 13, 15 ou 16 ans, par exemple. Ou même facilitant pour un proxénétisme pyramidal utilisant des mineurs pour recruter d'autres jeunes...
  • Avec ce choix de société, les jeunes seront plus que jamais vulnérables à devenir des produits de consommation pour la satisfaction sexuelle d'une clientèle très hollywoodienne dans sa pensée. Le tout sera renforcé par l'acceptation sociale apparente, du point de vue de la ou du jeune mineur (immunité légale). Les jeunes plus vulnérables (3) subiront plus de pressions sur cette base (c'est accepté, tu n'auras aucune conséquence, etc.). 


Photo de l'enseigne d'un night club. Crédits photo: ICI Radio-Canada, Société d'État canadienne.

Drapeau de la République de la Californie qui fût éphémère, mais abondamment utilisé par le Gouverneur Jerry Brown, Démocrate. Un mouvement souverainiste en Californie tend à utiliser ce drapeau. Crédits photo: jerrybrown.org/photos

Gouverneur Démocrate de la Californie, Jerry Brown (vers 2010), C'est lui qui a sanctionné la refonte législative qui accorde désormais l'immunité légale aux adolescents de moins de 18 ans qui pratiquent ou sollicitent la prostitution. La modification est en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Crédits photo: jerrybrown.org/photos


Face à cette situation, un habitué des conséquences réelles et néfastes de ce genre de politiques bien intentionnées, un shérif bien connu aux États-Unis, David A. Clarke, Jr., a dénoncé la disposition sur son fil Twitter (@SheriffClarke, 13:42 - 30 dec. 2016 ).


Traduction proposée : VOIR note 1 en bas de page


Auquel les bien-pensants en harmonie avec les potentiels clients s'empressent de répondre avec des arguments comme ceux-ci:

«Traduction: «La Californie ne légalise pas la prostitution juvénile» [ou des adolescents]»  (@SheilaInCT) 30 décembre 2016 )

Ce qui réfère entre autres, à cet argument qui résume bien la bonne intention de départ pour la forte majorité démocrate de l'État de la Californie:

«The law, signed by Gov. Jerry Brown (D) in September, does decriminalize prostitution in the case of minors — an important distinction as the law aims to protect children by treating them as victims, not as criminals» (TheBlaze.com, 30 dec. 2016), 
(Traduction proposée en 2, note de bas de page).



Tandis que d'autres esprits, un peu plus tordus ou du moins inconscients, taxent la nouvelle de «Fakenews» (fausse nouvelle ou fausse info).  S'il est vrai que la dépénalisation de l'offre chez les adolescents (sollicitation, prostitution, intention de solliciter) n'est pas la légalisation pleine et entière de la prostitution juvénile, puisque pour une durée indéterminée, on continuerait de poursuivre les clients majeurs, voici pourtant quelques pièges de la bonne intention après à peine quelques minutes de réflexion:


Une forme de retrait du pouvoir d'intervention par les autorités civiles (juges, policiers, etc.)


Quand un État se retire de son droit criminel face à un adolescent en dépénalisant la chose, il donne préséance au consentement de ce dernier.

Si un adolescent, DE PAR SON CHOIX DE VIE est pris ou en voie d'être pris dans la prostitution et que la loi le lui interdit, l'État possède un moyen pour le protéger, le restreindre, quitte à lui retirer sa liberté durant quelques heures ou jours. Il peut l'extirper des mains des criminels. Il aurait été possible de réduire les peines pour les ados, sans décriminaliser ceux-ci.  Mais si l'État se retire comme il le fait en Californie, alors qui ira arracher le jeune des filets du crime organisé et des gangs? Une intervenante de 126 livres (57 kg) à qui les criminels vont dire qu'ils savent où elle demeure et quels sont les prénoms de ses enfants, peut-être? C'est une fatale erreur déguisée en idée du siècle. Par exemple, des parents savent que leur adolescente va s'autodétruire en se prostituant. L'État ne peut plus agir si la jeune fille commet un acte décriminalisé et prétend agir par choix.

Le SB 1322 ouvre plus grande la porte pour la séduction (recrutement) des adolescents via le crime organisé ou les gangs 


Dans la pratique, la dépénalisation de la prostitution pour les adolescents ouvre plus grande la porte pour l'exploitation (recrutement, séduction, asservissement) des jeunes par le crime organisé ou les gangs et évidemment par les clients adultes (et mineurs). Le facteur facilitant étant l'attrait de l'argent et de la vie luxueuse sans avoir à être interpellé en justice.

C'est aussi de la victimisation pure et simple pour les adolescents californiens


Selon l'idéologie appliquée ici, les jeunes prostitué(e)s, même à plus de 14 ans, sont toujours placés en situation de victimes (déresponsabilisation). Mais s'ils sont toujours victimes dans le cas de la prostitution, cela ouvre la porte aux autres délits commis par des adolescents;