dimanche 2 avril 2017

Lutte au terrorisme et interférence politique aux États-Unis

Témoignage de Philipe Haney, lanceur d'alerte (whistleblower), ex-officier du Département de la sécurité intérieure des États-Unis en sous-commission sénatoriale. Contre-terrorisme, sécurité intérieure et censure politique. Informations tirées de la sous-commission sénatoriale Debate On Radical Islam And Terrorism, 28 juin 2016 (1).  


NOTE IMPORTANTE AJOUTÉE le 20 juin 2020 : Philipe HANEY, lanceur d'alerte et membre fondateur du Department of Homeland Security (Département de la Sécurité intérieure), a été assassiné le 21 février 2020. Le meurtre n'était pas résolu au moment d'ajouter la présente note. Il dénonçait en 2016 (moment où j'ai publié cet article) l'implication de l'administration alors en poste, avant l'élection, pour avoir aidé des branches terroristes islamistes à infiltrer le gouvernement américain et à agir comme conseillers en vue d'influencer directement la mise à jour de la politique du contre-terrorisme et de la Sécurité intérieure.


Il faut que ce soit dit, quand les services secrets et le contre-terrorisme sont muselés par le pouvoir politique. 

Je n'en pouvais plus d'attendre que les médias du Québec parlent de ces manipulations... J'attends toujours. En pleine course présidentielle américaine de 2016, ces informations auraient dû faire les nouvelles internationales durant plusieurs jours. Des sympathisants affiliés à des groupes terroristes sous enquête auraient participé à la mise à jour et à l'élaboration de la politique américaine sur la sécurité du pays et sur le contre-terrorisme et ceci, au su de la Sécurité intérieure aux États-Unis. C'est le témoignage de l'un de ses officiers, lanceur d'alerte, déposant devant un comité sénatorial en juin 2016.
  • Une directive interdisant à la Sécurité intérieure de référer aux termes «djihad», «Oumma» (la restauration contemporaine de la domination de l'islam politique avec une visée mondiale) et «charia» sans autorisation au cas par cas, a été émise et a servi lors de la mise à jour des lois pour la sécurité nationale, le contre-terrorisme, etc. 
  • Plus encore, selon le témoignage d'un ex-officier du Homeland Security Department (et non «une source» fictive invérifiable d'un média mainstream politisé), des individus associés à des groupes servant de façade aux Frères musulmans (groupe actif dans le terrorisme) ont contribué en 2010, à la mise à jour de la politique de sécurité nationale des États-Unis. Rien de moins.

Extrait du témoignage de Philip B. Haney , sonneur d'alerte (Whistleblower), ex-officier du Département de la sécurité intérieure (Former Customs and Borders Protection Officer - Homeland Security Department)

- Auditionné devant le Sénateur Ted Cruz et la Commission (2), le 28 juin 2016

entre crochets [ ] = note ou traduction alternative ajoutées à la traduction par le blogue YaPasDePRESSE]


DÉBUT DE L'EXTRAIT 
(traduction ici; transcription originale en anglais en fin d'article et sur le site  C-Span.org )

Timeline 00:42:53 «Monsieur le président et membres du Comité, je vous remercie beaucoup de me donner l'occasion de témoigner aujourd'hui. J'aimerais également exprimer ma reconnaissance pour la patience des membres du Comité et du sénateur Coons dans le processus du dépôt de la copie de mon témoignage écrit. Je voudrais commencer par une aide visuelle. Il s'agit du rapport intérimaire du sous-Comité du Conseil consultatif de la Sécurité intérieure contre l'extrémisme violent, pour 2016. Ma collègue y a référé tout à l'heure - suggérant que nous devrions éviter d'utiliser des mots comme Oumma ou djihad ou charia. Je voudrais également vous montrer une autre aide visuelle et c'est ce qui porte le nom du mémorandum Words Matter [les mots sont importants] qui a été publié en Janvier 2008.

00:43:45 «Et mon exposé d'aujourd'hui concerne ce qui s'est passé entre ces deux documents - ces deux documents de 2008 et 2016 servant de pierre de touche [démonstration], parce que c'est pendant cette période de référence que ce que nous connaissons maintenant comme la politique de la lutte contre l'extrémisme violent a pris forme.

00:44:03 «Et une des manifestations de cette politique concerne ce que nous avons entendu dans les médias durant les quelques jours après la fusillade d'Orlando, a savoir que la Procureure générale allait divulguer une transcription modifiée des appels 911 d'Orlando avec le retrait de toute référence au terrorisme islamique.
00:44:24 «C'est un condensé de ce qui s'est passé en coulisses parmi les experts du domaine comme moi-même, qui sommes des officiers assermentés pour protéger notre pays de la menace, à la fois celle de l'extérieur et celle de l'intérieur. 
00:44:40  «Entre ces deux dates, 2008 et 2016, a pris place ce que j'appelle la première grande purge.
00:44:45 «Lorsque j'ai reçu l'ordre du Quartier Général du Department of Homeland Security de "modifier" (un euphémisme), en supprimant toutes les informations y étant reliées sur environ 820 dossiers écrits contenus dans notre système d'application de la loi qui avaient presque exclusivement trait au Réseau des Frères musulmans aux États-Unis, on me demandait de supprimer toutes les références non autorisées au terrorisme et que je n'étais plus autorisé à produire ce qu'ils appelaient les Mémorandums d'information reçus [Memorandums of Information Received] - ce que nous appelons MOIRs.

00:45:19 «Il  n'était plus question pour moi] d'enregistrements textuels, de recherche et de traitement spécial de l'agence. Mais pendant ce temps, des centaines d'actions pour l'application de la loi ont été prises pendant la période de trois ans où ces enregistrements au nombre de 820 et plus [modifiés] étaient encore dans le système d'application de la loi. Exactement au même moment, une réunion inaugurale controversée a eu lieu les 27 et 28 janvier 2010 entre les dirigeants de l' American Muslim et le secrétaire général du Département de la sécurité intérieure, Napolitano, qui a été tenue par le Department of Homeland Security Civil Rights and Civil Liberties (Département de la sécurité intérieure des droits civils et des libertés civiles).

00:45:39 «C'était l'objet d'une controverse parce que plusieurs des participants répondant à l'invitation pour cette conférence unique tenue à [Washington] DC étaient connus pour leur affiliation avec au moins deux groupes [servant] de façade aux Frères musulmans qui venaient juste d'être cités comme co-conspirateurs dans le plus grand procès de terrorisme dans l'histoire des États-Unis, le Holy Land Foundation Trial.

00:46:14 «Aussi, ce printemps-là, au moins six individus avec des appartenances connues aux groupes de façade des Frères musulmans ont été mandatés dans le groupe de travail Contrer l'extrémisme violent (Countering Violent Extremism, CVE), lequel était convoqué sous l'autorité du Conseil consultatif sur la sécurité intérieure (Homeland Security Advisory Council). Je voudrais vous montrer maintenant le logo de la Fraternité musulmane, l'organisation [dite] modérée à laquelle cette administration [administration Obama] a choisi de s'allier.

«De part et d'autre du centre, il est dit "ikhwan al muslimin", qui signifie les Frères musulmans ou la Fraternité musulmane. Et à la base, tiré du Coran 8:60, se trouve l'expression "Way (ph) Ayuda" qui signifie «Préparez-vous à terrifier vos adversaires avec des germes de guerre ou des armes de guerre». C'est la devise des Frères musulmans.

00:46:48 «Au printemps 2010, nous avons atteint un point où un officier du CBP modifiait des emphases de renseignement, c'est-à-dire des points du texte liant des individus aux Frères musulmans, alors que l'administration amenait les mêmes individus à des positions d'influence pour assister dans la création et la mise en oeuvre de notre politique de lutte contre le terrorisme, à la fois sur l'arène domestique et dans l'arène de la politique étrangère, démontrant notre soutien manifeste des Frères musulmans en Egypte, en Libye, en Algérie et en Syrie.

00:47:18 «Avance rapide jusqu'au 30 août 2011, lorsque le procès Tablighi Jamaat sur lequel j’ai travaillé a été approuvé par le Premier conseiller [avocat en chef] du Department of Homeland Security. Et voici l’icône du mouvement Tablighi Jamaat, l’un des plus grands [mouvements] dans le monde, connu hors des États-Unis sous le nom de l' Armée des ténèbres.

00:47:38  «J'ai débuté une affectation TDY [temporary duty], c'est-à-dire un service temporaire au National Targeting Center [NTC] en novembre 2011.
En six mois, nous avions mis en place 1 200 mesures d’application de loi sur le cas que nous avions commencé. Mais en septembre 2012, [est arrivé] ce que j'appellerais la deuxième grande purge, lorsque l'administration a supprimé 67 liens entre ces documents qui avaient des liens directs avec la mosquée de San Bernardino - Dar Al Uloom Al Islamiyah, San Bernardino et le Centre islamique de Fort Pierce en Floride. En d'autres termes, le réseau sur lequel nous avons travaillé au NTC est lié directement aux attaques terroristes que nous avons vues récemment.

00:48:17  «À la fin de ma carrière, je me suis fait retirer mon arme de service, tout accès aux textes a été bloqué et suspendu, et j'ai été tenu à l'isolement durant 11 mois, dans l'attente des conclusions de trois enquêtes simultanées de trois différentes branches du Gouvernement. Au 31 juillet de l'année dernière [2015] je me suis retiré de façon honorable.

00:48:52  «En conclusion, la menace du terrorisme islamique ne provient pas seulement d'un réseau d'organisations armées comme le Hamas et l'EI qui opèrent ailleurs au Moyen-Orient. En fait, des branches du même réseau mondial ont été établies ici en Amérique, et elles opèrent à la vue, en particulier parmi ceux d'entre nous qui ont été chargées de protéger notre pays contre les menaces à la fois étrangères et domestiques [intérieures].

00:49:13 «L'objectif, c'est-à-dire la stratégie du mouvement islamique mondial, est basée sur le C oran 2: 191 à 193, et est en réalité assez simple: établir la loi de la charia partout dans le monde, y compris ici en Amérique.

00:49:23  «Et il existe une organisation aux États-Unis qui fait activement cela. C'est l' Assembly of Muslim Jurists of America [l'assemblée des juristes musulmans d'Amérique].

«De toute évidence, un nom bénin mais en arabe, c'est [citation en langue étrangère], le groupe d'avocats mettant en oeuvre la loi de la charia aux États-Unis, ce qui est contraire à la Constitution.

Timeline 00:49:40  «La menace à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui, qui continue de croître malgré l'aveuglement volontaire de ceux qui insistent pour faire croire au contraire, ne consiste pas en méthodes tactiques d'extrémisme violent, de terrorisme ou même en l'utilisation de termes comme le Jihad. Mais [elle consiste] plutôt [en] l'objectif stratégique islamique historique et universellement reconnu d'appliquer la charia partout dans le monde, afin qu'aucune autre forme de gouvernement, y compris la Constitution des États-Unis, ne puisse s'opposer à son influence sur la vie de ceux qui doivent se soumettre à son autorité, Demi-citoyens de deuxième classe, ou sinon périr».

FIN DE L'EXTRAIT TRADUIT




FIN DE L'EXTRAIT VIDÉO (TRANSCRIPTION en anglais sur le site C-Span.org ainsi que plus bas en fin d'article


L'Étrange silence des grands médias du Québec

Nous n'assistons pas ici au témoignage d'une source anonyme d'un média politisé, mais à celui d'un initié des services secrets des États-Unis, un lanceur d'alerte devant la menace contre la nation et dont les informations sont basées sur des enquêtes, du renseignement, le croisement de données, etc. Mais nos médias irresponsables se sont tus. Pour quelles raisons? Probablement, en partie du moins, pour éviter de nuire à la campagne des Démocrates qui mordaient la poussière contre la montée de Donald J. Trump, le Républicain controversé élu président par la suite. 

Le silence volontaire sur une information majeure touchant à la sécurité est en soit, par nature, équivalent d'une fausse nouvelle volontaire; certainement une tromperie, voire un crime indigne de professionnels.


Je pose la question: 
  • la non-publication d'une information majeure constitue-t-elle du journalisme responsable? 
  • ET en pareil dilemme, ne serait-ce pas plutôt à la population du Québec, à chaque Québécois, de juger et de décider par lui-même, de SA POSITION PERSONNELLE sur le sujet du terrorisme et de la sécurité nationale ?

Cette attitude récurrente de dédain, consistant à ne pas exposer des faits sur divers enjeux, débats et sur le traitement de l'actualité constitue un profond mépris de tous les Québécois, tant politiquement au centre, que de la gauche et de la droite. Alors, quand vous, journalistes, venez faire la morale politique avec vos «valideurs de nouvelles» et que vous êtes des chiens de garde qui ne savez-plus aboyer... Autrement dit vous avez un parti pris, un filtre, dans le traitement des nouvelles ainsi que dans leur validation.

Multi-culturalime OU « mutile-cultures »?


La question se pose tôt ou tard. Dans une nation intégrant de façon saine des gens de diverses cultures, chaque groupe amène son identité et emprunte à la culture environnante, de sorte qu'il en ressort une culture différente, ou du moins différente dans la vie familiale et la vie en société au sein de la nation. Le piège du multi-culturalisme est de porter à confusion et de faire croire que chacun peut s'ajouter à la culture, tout en y vivant de manière fermée (sectaire). Il ne peut qu'en résulter un choc et c'est ce à quoi nous conduit la politique des Libéraux au Canada. Par exemple, les politiques prétendant gérer «islamophobie» et «homophobie» vont révéler de manière de plus en plus flagrante, leurs contradictions, quand on sait le sort des homosexuels dans la charia (loi islamique officielle ou domestique). Autre exemple, au Canada et aux États-Unis, l'interdiction de la polygamie a historiquement forcé des groupes à s'adapter (mormonisme), abandonnant officiellement cette pratique. Mais nous assisterons logiquement inévitablement au mouvement inverse (retour probable en Amérique du Nord et justification de la polygamie). Et plus encore vu les révélations faites plus haut !






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1.     Debate on "Radical Islam" and Terrorism
"A Senate Judiciary Subcommittee on Oversight, Agency Action, Federal Rights and Federal Courts convened a hearing on the use of the term “radical islam” in government documents and combating terrorism strategies".

Traduction Google:
«Un sous-comité judiciaire du Sénat sur la surveillance, l'action de l'Agence, les droits fédéraux et les cours fédérales a convoqué une audience sur l'utilisation de l'expression «islam radical» dans les documents gouvernementaux et la lutte contre les stratégies de terrorisme».

L'enjeu est facile à saisir ici. Si même les organisations et mécanismes appelés à protéger les citoyens ne peuvent nommer les choses et les groupes pour ce qu'ils sont, les enquêtes et les lois votées par les gouvernements en sont directement affectées. Vous pouvez alors vous retrouver avec une administration qui d'une part interdit l' «islamophobie» (néologisme politique) et simultanément interdit aussi de nommer ouvertement le «terrorisme islamiste».


2.     Transcription provenant de C-span.org
Témoignage de Philip B. Haney, sonneur d'alerte (Whistleblower), ex-officier du Département de la sécurité intérieure (Former Customs and Borders Protection Officer - Homeland Security Department)
- Auditionné devant les commissaires et le Sénateur Ted Cruz et la Commission, le 28 juin 2016

(Timeline 00:42:53)
Mr. Chairman and Members of the Committee, thank you very much for an opportunity to testify here today. Also I'd like to express my appreciation for the patience of the members on the Committee and Senator Coons while obtaining the copy of my written testimony. I'd like to start with a visual aid. This is the Homeland Security Advisory Council, Countering Violent Extremism Subcommittee interim report for 2016. My colleague referred to it earlier as -- suggesting that we should refrain from using words like, Ummah or Jihad or Sharia. I would like to also show you another visual aid and this is what is called the Words Matter memo that was published in January of 2008.
And my story today is going to be what happened between these two documents -- these two touch stone documents 2008 and 2016, because it was during that period of time that what we know now as the countering violent extremism policy came to be.
And one of the expressions of that policy is what we heard about in the media in the few days after the Orlando shootings, that Attorney-General Lynch was going to release partial transcript of the Orlando 911 calls with all references to Islamic terrorism removed.
That is condensation of what was actually happening behind the scenes with subject matter experts like myself who are sworn officers to protect our country from threat, both foreign and domestic.

Between these two dates, 2008 and 2016, came what I call the first great purge.
When I was ordered by the Department of Homeland Security Headquarters to modify a euphemism, removing all linking information out of approximately 820 text subject records in our law enforcement system that almost exclusively had to do with Muslim Brotherhood Network here in the United States, I was told to remove all unauthorized references to terrorism, that I was no longer allowed to do what they called Memorandums of Information Received -- what we call MOIRs.
No more text records, no more research, and no more special treatment from the agency. But during that time, hundreds of law enforcement actions had been taken in the three-year period when those 820-plus records were still in the law enforcement system. At exactly the same time, a controversial inaugural meeting took place on January 27th and 28th, 2010 between American Muslim leaders and the Department of Homeland Security Secretary General Napolitano, which was hosted by the Department of Homeland Security Civil Rights and Civil Liberties.
It was controversial because several of the individuals that attended the invitation only conference in DC where known affiliates of at least two of the same Muslim Brotherhood front groups that has just been named as unindicted co-conspirators in the largest terrorism trial in the history of the United States, the Holy Land Foundation Trial.
Also that spring, at least six individuals with known affiliations to the Muslim Brotherhood front groups were appointed to the Countering Violent Extremism, CVE working group which was convened under the authority of the Homeland Security Advisory Council. I would like to show you now the logo of the Muslim Brotherhood, the moderate organization that this administration chose to ally itself with. Across the middle, it says "ikhwan al muslimin," which means the Brothers of the Muslim, or the Muslim Brotherhood. And at the bottom, taken from Quran 8:60 is the word  which means "prepare yourselves to terrify your adversaries with seeds of war or weapons of war." That is the motto of the Muslim Brotherhood.
By the spring of 2010, we have come to a point that a CBP officer was literally moving linking information, meaning the dots on Muslim Brotherhood linked individuals from text while the administration was bringing the very same individuals into positions of influence to help create and implement our counter-terrorism policy both in the domestic arena and in the foreign policy arena as evidence in our overt support of the Muslim Brotherhood in Egypt, Libya, Algeria, and Syria.
Fast-forward to August 30, 2011, when the Tablighi Jamaat court case that I worked on was approved by the Chief Counsel of the Department of Homeland Security. And this is the icon of the Tablighi Jamaat movement, one of the largest in the world outside of the United States is called the Army of Darkness.
I began a TDY assignment, meaning temporary duty at the National Targeting Center in November of 2011. Within six months, we had instituted 1,200 law enforcement actions on the case that we had started. But in Sept of 2012, what I would call the second great purge, when the administration removed 67 linking records out of that case that had direct ties to both to the San Bernardino mosque -- Dar Al Uloom Al Islamiyah, San Bernardino, and the Islamic Center of Fort Pierce down in Florida. In other words, the network that we have worked on at NTC is tied directly to the terrorist attacks that we've seen recently.
At the end of my career, I was relieved of my service weapon, all access to texts was cut off, and suspended, my secret clearance was revoked, and I was sequestered for 11 months while the results of three simultaneous investigations from three different branches of the government were concluded. In July 31 of last year, I retired honorably.
In conclusion, the threat of Islamic terrorism does not just come from a network of armed organization such as Hamas and ISIS who are operating over there somewhere in the Middle East. In fact, branches of the same global network have been established here in America, and they are operating in plain sight, especially among those of us who have been charged with the duty of protecting our country from threats both foreign and domestic.
The goal, meaning the strategy of the global Islamic movement is based on Quran 2:191 through 193, and is actually quite simple -- to establish Sharia law everywhere in the world, including here in America.
And there is an organization in the United States that is actively doing that. It's called the Assembly of Muslim Jurists of America. Clearly a benign-sounding name but in Arabic, it's [foreign language], the group of lawyers implementing Sharia law in the United States which is unconstitutional.
The threat that we face today that continues growing despite the willful blindness of those who insist on pretending otherwise are not the tactical methods of violent extremism, terrorism, or even operative verbs such as Jihad. But rather the historical and universally recognized Islamic strategic goal of implementing Sharia law everywhere in the world so that no other form of government including the United States Constitution is able to oppose its influence over the lives of those who must either submit to its authority, become second-class demi-citizens or perish.