dimanche 1 octobre 2017

Porto Rico: Le Québec doit savoir l'autre version

Et si l'ouragan qui a dévasté Porto Rico s'appelait Carmen?


Un officier de police de l'île portoricaine du secteur de Guaynabo appelle à une station de radio hispanophone (97.9 FM) pour dénoncer la détresse aggravée par les entraves administratives imposées par les autorités locales et qui empêchent la distribution des vivres reçus. Malgré l'aide réelle en vivres qui était déjà reçue (en marche) contrairement aux affirmations de la mairesse Carmen Yulin, il aurait été interdit au policiers de sortir distribuer les biens au-delà d'une caisse d'eau par personne sous divers prétextes administratifs. Les urgents besoins en vivres et ressources des victimes de l'Ouragan et des hôpitaux serait exploités à de basses fins politiques pour faire mal paraître Trump et il semblerait, stratégiquement en vue de prochaines élections. La personne à l'emploi de la police, la voix nouée, affirme que leur île est devenue comme un état communiste. Il faut comprendre que Porto Rico  pourrait rejoindre les États américains dès 2020 et que les Démocrates auraient énormément à perdre si l'Administration Trump était perçue comme ayant bien géré la situation.

Des personnes qui ont entendu cette plainte sur la station de radio via sa publication sur Twitter ont ajouté que des chauffeurs en grève refusent de transporter des vivres si on ne leur donne pas une augmentation. D'autres affirment que la mairesse Yulin était une fervente partisane d'Hillary Clinton aux élections présidentielles de 2016.

(vidéo en espagnol sous-titrée en anglais - résumé)

Captures écran de la vidéo BOMBSHELL: ALLEGED PUERTO RICAN COP CALLS RADIO STATION (via Cernovich.com)



Ah oui ! J'oubliais. Un être intelligent a réagi sur mon fil Twitter, disant que ça ne prouve pas que ce soit vrai parce que c'est à la radio (plus ou moins sur son ton ironique de pas d'amis : «Si c'est à la radio, c'est donc que c'est vrai»).  Autrement dit, il me traite d'idiot. Wow! Je n'y avais vraiment pas pensé (ironie). Sauf que Twitter c'est encore 140 caractères comme au temps du lancement de la plateforme (2006) où la majorité des propriétaires de cellulaires avaient des appareils flip (à rabat). On ne peut pas dire une chose et son avertissement dans chaque tweet. À ce Monsieur, c'est toujours le cas avec «une source», même quand le New York Times ou CNN parlent d'«une source» anonyme ou non, ce peut être une fausse information. C'est trop que quand c'est anti-Trump, c'est considéré vrai par défaut, et quand ça favorise l'administration Trump, c'est considéré faux par défaut... Ceci dit, il faut que le Québec connaisse cette autre lecture de ce qui se passe à Porto Rico, version tout à fait plausible mais qui tend à favoriser l'Administration Trump. C'est pourquoi ICI Radio-Canada et autres médias SUPERficiels du Québec n'en parleront pas, sauf exception... En passant, ce Monsieur n'avait même pas écouté l'audio via le tweet commenté et j'en ai la preuve, car il parle de l'homme alors que l'agent de police a une voix plutôt féminine...