dimanche 20 août 2017

Violente naïveté: selon les médias, il n'existe pas d'extrémisme violent de gauche

Grande-Bretagne de 1939-1940: le patron de presse de l'Evening Standard avait exclu Winston Churchill de ses colonnes, pour ses articles jugés trop sévères envers les nazis. Le rédacteur en chef pour The Times relisait les épreuves, pour s'assurer de ne pas heurter les Allemands. Le Daily Mail avait longtemps défendu la conquête de l'Europe de l'Est par l'Allemagne.


C'est ce que l'on appelle, non pas de l'information, mais de la prise de position idéologique, voire même de la propagande, lorsque l'on change ou cache les faits sciemment et que le point de vue divergeant est interdit de publication.

Selon les médias nord-américains, il existe un extrémisme de droite mais pas un extrémisme de gauche... Feraient-ils de la propagande comme en 1939-1940?


Les médias mainstream censurant la liberté, s'éloignant de leur mandat et s'égarant en prenant position ou en versant dans la propagande, ce n'est rien de nouveau. Depuis, se sont ajoutés les médias électroniques (TV), l'informatique suivie des ordinateurs personnels et de l'internet et ses géants du web comme Google et les canaux Youtube ou fils Twitter, etc. Mais la même réalité a repris de la force dans l'un ou l'autre, selon le cas:
  • prise de position idéologique
  • blocage ou non-publication de ceux qui expriment ou veulent exprimer un point de vue différent, par exemple, les contenus critiques contre la mollesse devant une certaine facette de l'islam radical (même des spécialistes en comité sénatoriale ayant fait une carrière en sécurité nationale)
  • Voire même, les médias versent littéralement dans la propagande (mensonge intentionné visant à influencer l'opinion publique).

La prise de position (quasi-propagande) par les médias, c'est du déjà-vu en Grande-Bretagne


C'est du déjà-vu en Grande-Bretagne en pleine guerre de conquête du IIIe Reich (Allemagne) contre l'Europe en 1940 alors qu'un pays après l'autre capitulait ou était vaincu. Il fallait, selon plusieurs dirigeants de la presse britannique, maintenir une politique d'apaisement pour rester dans les bonnes grâces d' Hitler et éviter la mort de plusieurs citoyens et soldats. Dans son livre WINSTON Comment un seul homme a fait l'Histoire, Boris Johnson, auteur et homme politique (maire de Londres de 2008 à 2016) qui a été contemporain de Churchill, nous rappelle comment les médias ont fait fausse route dans leurs prises de position et pressions sur le politique. Tant le Daily Mail, que The Times, que l' Evening Standard ont fait fausse route et auraient donc été plus utiles en rapportant les faits à la population et aux politiques.



«La presse chantait la même mélodie [que plusieurs parmi l'élite britannique et les élus]. Le Daily Mail avait longtemps plaidé pour qu'Hitler ait la main libre en Europe de l'Est, c'était toujours ça de gagné contre les bolchos [...]. The Times était tellement proapaisement que le rédacteur en chef, Geoffrey Dawson, avouait qu'il relisait les épreuves pour couper tout ce qui pouvait heurter les Allemands. Le patron de presse Beaverbrook avait lui-même exclu Churchill des colonnes de l'Evening Standard à cause de ses articles jugés trop sévères pour les nazis. Un courant d'opinion libéral fort respectable - dont certaines personnalités du monde du théâtre, comme John Gielgud ou George B. Shaw - faisait du lobbying auprès du gouvernement pour qu'il «envisage» de négocier» (1).

En fin de compte, cela ressemble beaucoup à ce que nous vivons en Occident en 2017, face à l'islam radical. Mais une chose a changé: accuser les conservateurs d'être des racistes, atteints par l'islamophobie; nouvelle approche de conviction massive qui a bien fonctionné à Rotherham.

Depuis quelque temps déjà, aux États-Unis, la gauche radicale noyautée par des anarchistes, des socialistes et des intérêts antiaméricains violents, incite avec force
  • à empêcher les conservateurs de s'exprimer publiquement dans les universités
  • à contourner les lois et à lyncher des policiers
  • et maintenant, à mettre à mort les partisans du président Donald Trump élu démocratiquement à trois niveaux
  • veut interdire le drapeau américain (ex. Université de Californie, campus de Irvine en 2015) ou incite à le mépriser
  • etc.

Sur la photo qui suit, attribuée au mouvement  Democratic Underground, une manifestante masquée tient une pancarte sur laquelle on peut lire (traduction): «Tous mes héros tuent des flics» (ALL MY HEROES KILL COPS). C'est une incitation à commettre un crime.

Crédits photo: Democratic Underground (date indéterminée mais le ou avant le 1er mai 2012). Elle apparaît dans un article du blogue TheBlaze.com/News  concernant la marche des Wildcats  prévue pour la fête internationale des travailleurs dans le syndicalisme, le 1er mai 2012. L'Article traite des techniques violentes et intimidantes utilisées par le Black Bloc selon un mémo de la NYPD (New York Police Department) et partagé aux policiers et aux agents de sécurité privés en prévision de l'événement. A Look at the Leaked NYPD Memo Prepping for May Day: ‘Wildcat March’ & Violent ‘Black Bloc’ Tactics, Erika Ritz, TheBlaze.com, 1er mai 2012









Quand dans une société libre, un clan idéologique ou politique incite la population à la violence ou à commettre un meurtre, on n'agit plus dans la liberté d'expression


Un média qui dénonce un discours violent, s'il vient de suprématistes blancs, mais qui le tolère et le défend ou rationalise, chez les autres groupes, comme chez la gauche anarcho-communiste radicale et violente qui se dit antifasciste, devient un complice et relaie, volontairement ou non, le discours d'une propagande.

Depuis des années en Amérique du nord, la violence issue de la gauche économique se passe sous le regard complaisant des médias et des pseudos-organismes de surveillance des droits humains, tandis que pendant ce temps-là, l'État islamique et les autres mouvements et lobbies porteurs d'un islam radical politique, sans être inquiétés:
  • s'appliquent à implanter la charia en Occident 
    • par la voie politique (participer aux politiques étrangères ou même comme intervenants pour la mise à jour des politiques de sécurité nationale!), 
    • par la voie légale (association de juristes promouvant la charia) 
    • et par le terrorisme domestique, qualifié à tort d'actes de loups solitaires qui sont en fait en réseau idéologique (ex. cellules terroristes, ou via les réseaux sociaux)
  • s'attaquent au cœur de l'Europe abandonnée à elle-même par ses leaders politiques.
On se souviendra que vers 2013-2014, malgré un État dit islamique en pleine expansion, de nombreux médias et analystes qualifiaient le mouvement de sans envergure, parce qu'ils croyaient à tort, que l'expansionnisme mondial de l'islam radical n'avait pas de soutien suffisant dans les populations musulmanes. C'était faire une lecture d'un phénomène avec son regard à soi, dans sa culture, sans tenir compte du même objet dans le regard de l'autre. C'était du très mauvais journalisme, presqu'amateur ou du  moins, semi-professionnel, de niveau scolaire. Et il s'en fait encore.

Mais les médias justifient cette violence soit en ne la dénonçant pas; soit en faisant une défense en règle et en accusant de racisme, fascisme ou nazisme, ceux qui sonnent l'alarme. Pendant ce temps, eux, comme les grands journaux britanniques du temps de Churchill, refusent de dénoncer l'islam radical, même lorsqu' un sous-comité sénatorial a fait ressortir, en juin 2016, des faits extrêmement troublants. Une organisatrice de la marche des femmes est bannie des États-Unis pour fausses déclarations au Service de l'immigration sur son passé terroriste.



Il se pourrait que les populations jugent durement certains grands médias qui bientôt prendront le deuil devant des chutes sans précédent de leurs abonnements, et demanderont des subventions aux États pour soit-disant, conserver une pluralité ou diversité d'opinions et empêcher la désinformation. Pluralité et diversité des points de vue qu'ils n'ont pas observées lorsqu'ils en avaient l'occasion.

Par exemple, ce témoignage aurait dû faire la une des médias en juin 2016, au Québec inclusivement. 

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1.     Boris JOHNSON. Winston. Comment un seul homme a fait l'histoire. Boris Johnson, 2014. Traduit de l'anglais par Cécile Dutheil De La Rochère. Editions Stock 2015 pour la traduction française, p. 31